Andy Diouf : «La fraîcheur physique permet de mieux conclure les actions» | OneFootball

Andy Diouf est arrivé au Racing Club de Lens à l’été 2023. Un an et demi plus tard, le Sang et Or alterne les bonnes et les moins bonnes performances. Mais, surtout, avec ce sujet de fond sur son efficacité dans les trente derniers mètres.

Lensois.com : Andy, on voit de bonnes performances de votre part. Toutefois, en termes de statistiques, le ratio est faible avec un but et une passe décisive. Quand la confirmation arrivera-t-elle ? Andy Diouf : Tout le monde aimerait que cela se concrétise avec des buts. Je suis le premier à le souhaiter, je l’aimerais autant que vous. Après, je fais des progrès tactiques et défensifs. L’aspect de la finition est un sujet qui revient souvent. Je ne me mets pas la pression, ça va arriver. Je ne suis pas inquiet. Je serais inquiet si je n’étais pas dans les bonnes zones, si je ne me créais pas d’occasions. Maintenant, je les ai, c’est à moi de les concrétiser.

Tu as fréquemment des problématiques de finition et de lâcher le ballon au bon moment. Quel progrès as-tu fait depuis ton arrivée ? Comme je le disais plus haut, des progrès tactiques. Mais aussi, dans la compréhension du jeu, sur l’aspect défensif, être connecté à mes partenaires, fermer les lignes de passe. Après, il y a un aspect qui revient souvent : finir l’occasion par quelque chose de concret. J’aimerais progresser plus vite sur ce domaine, mais il faut laisser le temps. Ca viendra.

Depuis le début de la saison, tu as joué de nombreuses positions au milieu du terrain. Laquelle a ta préférence ? Je suis capable de jouer tous les postes au milieu. Je pense être un milieu complet. Je peux jouer en double pivot ou plus haut, ce qui permet de me projeter dans la surface. En double pivot ou plus haut, je prends du plaisir.

«Je comprends la frustration»

On se souvient de ta chevauchée à Nice. Ce genre d’actions arrives-tu à les faire à l’entraînement ? Et ont-elles une meilleure fin ? Oui, ces actions se produisent à l’entraînement. Parfois, il m’arrive de les finir avec un but, parfois non. Je dois régler la finition. Ce n’est pas quelque chose qui m’inquiète. J’ai déjà mis des buts comme ça. Après, il y a le contexte. A Nice, je ne suis plus lucide dans les derniers mètres car je sors d’une longue course.

Lorsque tu jouais à Bâle, tu avais marqué un but sur une action similaire à Florence. Quelle est la différence avec celle de Nice ? Pourquoi ne finis-tu pas ? Ce n’est pas un aspect mental, c’est plus physique. A Florence, pendant ce match, j’avais joué plus haut. On avait des consignes différentes et j’étais plus frais pour finir. A Nice, j’étais cuit. La fraîcheur physique permet de mieux conclure les actions.

Comprends-tu la frustration qu’il peut y avoir autour de toi ? Oui, je la comprends. Cela doit être même énervant. On regarde quelqu’un qui fait tout bien et, à la fin, il rate la conclusion. Je la partage avec eux, je ne suis pas heureux de me rater. J’essaye de travailler ce dernier geste. Je sais que ça marchera et je marquerai prochainement.

A Bollaert ? Car tu as inscrit deux buts avec le RC Lens et deux fois à l’extérieur. Penses-tu que cela pourrait te libérer de marquer à domicile ? Cela me ferait beaucoup de bien. J’ai marqué deux buts à l’extérieur. Plusieurs fois, ce n’est passé pas loin à Bollaert. Cela pourrait me libérer.