"La Ligue des champions, c’est l’objectif" : Liam Rosenior (Strasbourg) ne veut pas s'arrêter là | OneFootball

Après le match nul à Monaco, Liam Rosenior n'a pas caché ses ambitions à quelques matchs de la fin de saison en Ligue 1.

L'entraîneur du RC Strasbourg, Liam Rosenior, n’a pas mâché ses mots après le nul obtenu samedi soir sur la pelouse de l’AS Monaco (0-0). Loin de se contenter de ce résultat, il a affirmé avec conviction les ambitions européennes de son équipe : "La Ligue des champions, c’est l’objectif. Et je crois en ce groupe de joueurs, qui, eux-mêmes croient qu’ils peuvent le faire." Strasbourg est invaincu depuis dix rencontres et ne compte que trois points de retard sur le podium, directement qualificatif pour la C1. Une performance remarquable pour une équipe que peu attendaient à ce niveau en début de saison. "Depuis le début, j’ai dit que je croyais au groupe. Aujourd’hui, on a trois points de retard sur la deuxième place. Mais soyons honnêtes, personne ne pensait cette équipe capable de ça", a insisté le technicien anglais.

"Cela en dit long sur les autres"

Au-delà des résultats, Rosenior met en avant l’état d’esprit de ses joueurs : "Ce que je vois, c’est un mental fort, une forte conviction dans le groupe, un désir de gagner. Quand vous avez cela, vous pouvez faire de très bonnes choses." Il souligne aussi la progression rapide du collectif : "Dans les vestiaires, j’ai vu des joueurs déçus de faire un nul à Monaco. Malgré dix matchs sans défaite, ils sont déçus de ne pas avoir gagné contre Nice et Monaco. Cela montre à quelle vitesse nous avons progressé."

Seule ombre au tableau : une tension perceptible après le coup de sifflet final entre Rosenior et son homologue monégasque, Adi Hütter. L’Anglais n’a pas apprécié de devoir attendre pour lui serrer la main. "Quand je dois attendre cinq minutes sur la ligne de touche, cela en dit long sur les autres", a-t-il lâché, sans en dire plus. Hütter a reconnu le malentendu : "Oui j’ai vu à la fin qu’il m’attendait. Je fais toujours la même chose. J’ai du respect pour mon staff, mes joueurs, mes remplaçants. [...] Et puis je suis allé vers lui et je lui ai serré la main. Il était vraiment déçu. Je n’ai vraiment pas compris. C’est la première fois qu’un entraîneur me dit cela".

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