Le PSG inquiète la presse étrangère, qui adoube Donnarumma | OneFootball

Si le Paris Saint-Germain a validé sa qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions, la performance des Parisiens à Aston Villa n'a pas forcément rassuré la presse etrangère.

Ce devait être une soirée tranquille pour les Parisiens. Avec deux buts d’avance à l’aller grâce à une belle victoire sur le score de 3-1, puis un début de match maîtrisé et rapidement concrétisé par un score de 2-0 avec des réalisations d'Achraf Hakimi et Nuno Mendes en leur faveur mardi soir, le Paris Saint-Germain semblait filer tout droit vers les demi-finales de la Ligue des champions.

Mais avec la folie de la Ligue des Champions et l’ambiance électrique de Villa Park, le scénario a basculé. Aston Villa, porté par son public, a renversé la vapeur en une demi-heure, infligeant un 3-0 presque irréel et réveillant chez les supporters parisiens de douloureux souvenirs de remontada. Finalement, les champions de France s'inclinent 3-2 et évitent le pire en validant tout de même leur place au prochain tour.

Heureusement, Donnarumma était là

Au lendemain de ce quart de finale haletant, la presse étrangère s’est emparée de l’événement avec un mélange d’étonnement, d’ironie et de respect. Outre-Manche, où les défaites des clubs français sont souvent accueillies avec un certain sarcasme, c’est paradoxalement Gianluigi Donnarumma, portier italien du PSG, qui a mis tout le monde d’accord. “God save Donnarumma”, titre L’Équipe en clin d'œil à l’humour britannique, alors que The Telegraph et la BBC saluent une prestation "providence" du gardien, auteur de plusieurs arrêts déterminants. “Il a évité une chute spectaculaire” pour la BBC qui insiste sur la résilience parisienne dans le chaos ambiant.

The Telegraph, toujours, estime tout de même que cette équipe peut remporter la Ligue des Champions, mais il ne faudra pas laisser trop de places aux démons qui ont ressurgi hier à Villa Park : "Ce sera peut-être la première équipe du PSG à remporter la Ligue des champions, mais elle a passé la nuit à se demander si l'ancienne malédiction n'allait pas frapper encore. Depuis que le Qatar possède le club, le PSG a trouvé de nombreuses manières de saboter des campagnes européennes prometteuses, et pendant quelques instants, on a pu penser qu'il allait encore perdre ses nerfs", peut-on lire dans le journal.

En Espagne, Marca parle d’un PSG qui "souffre mais avance", tandis que La Gazzetta dello Sport voit dans cette performance un énième “tour de force” de Donnarumma contre une équipe anglaise, comme un écho à la finale de l’Euro 2020. Si la qualification est au rendez-vous, la manière laisse planer le doute sur la capacité des Parisiens à contrôler leurs émotions dans les grands rendez-vous. La presse internationale, elle, reste suspendue à la suite : un possible duel face au Real Madrid en demi-finale, qui promet, cette fois encore, son lot de frissons.

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