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·24. April 2025
OM : la grosse pique de Clauss à De Zerbi sur son stage commando

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·24. April 2025
Jonathan Clauss, le latéral droit de l'OGC Nice, a été interrogé sur la mise au vert imposée par Roberto De Zerbi aux joueurs de l'Olympique de Marseille. L'international français a eu un avis cash sur la question et n'a pas manqué de comparer la philosophie de l'Italien à celle de Franck Haise.
Après la victoire de l'Olympique de Marseille sur Montpellier (5-1) samedi soir, Roberto De Zerbi ne perdait pas de temps et annonçait dans la foulée un stage commando jusqu'à la fin de la saison pour resserrer les liens de son groupe avec en ligne de mire l'objectif numéro un de cette saison : la qualification en Ligue des champions.
"Avec le club, on a pensé à tout faire pour atteindre nos objectifs. On doit travailler sur l'état d'esprit, l'union. Avec Pablo (Longoria) et Medhi (Benatia), on a pensé à passer quelques semaines ensemble afin d'obtenir ce que nous souhaitons. C'est quelque chose de beau, les gens devraient apprécier ça. Le club a tout fait pour que ce soit possible, les joueurs ont accepté, alors que certains ont des familles. Pendant un mois, tout notre esprit sera concentré sur le football afin que l'année prochaine, on joue le mardi et le mercredi (en Ligue des champions). Ça ne va pas changer la vie de mes joueurs, mais ça peut changer leur carrière" avait-il déclaré.
Interrogé à ce sujet, Jonathan Clauss n'a pas manqué d'être cash. Pour lui, cela est totalement inutile : "On n'a pas besoin de faire ce genre de choses, je pense" a-t-il lancé avant de se prononcer sur la philosophie de Franck Haise : "Le coach sait où il veut aller, je pense qu'il emmène très bien son groupe, surtout ces derniers temps où on a été dans une phase difficile. Il n'a tiré sur personne, au contraire. Il a su trouver les mots justement pour remobiliser tout le monde et nous tirer vers le haut. Surtout pour ce sprint final" a-t-il lancé dans des propos rapportés par RMC Sport.
Une nouvelle allusion négative à l'OM, lui qui n'avait pas caché y avoir vécu un calvaire en mars dernier dans les colonnes de L'Equipe : "Pour moi, c'est plus agréable à vivre. J'ai connu une période à Marseille où c'était extrêmement compliqué dans ma vie de tous les jours. Elle n'avait quasiment plus de saveur. C'était foot, dormir, foot, dormir. Je ne pouvais plus mettre un pied dehors. Il y avait des rumeurs. Les gens se cantonnaient à l'image médiatique que j'avais et qui était fausse, alors que je ne faisais rien de tout ça. Aujourd'hui, je savoure d'être là (à Nice). Je vais au resto tranquillement avec ma compagne ou mes parents, je me balade un peu en ville. Je respire, en fait."
L'international français n'avait d'ailleurs pas été tendre avec Roberto De Zerbi, avec qui il n'a jamais eu d'entretien : "Je fais un bilan et je ne la trouve pas catastrophique (ma saison dernière). Je la trouve en dents de scie, comme notre saison collective. J'ai su performer à certains moments où on était un peu dans le trou. Arrive (Roberto) De Zerbi. Je savais qu'ils voulaient éventuellement me vendre parce que... Parce que. Je me disais qu'avec De Zerbi ça pouvait être un renouveau, que j'aimerais discuter avec lui, mais je n'ai jamais eu cet entretien."
Enfin, il avait conclu : "Vous êtes joueur de foot professionnel à l'Olympique de Marseille et vous n'êtes que ça. Moi, j'ai une carrière qui est un peu différente de ça. J'aime me balader, j'aime sortir de ma maison, j'aime vivre, en fait. Le problème, c'est que ça m'a desservi, parce qu'au resto à midi ou le soir on croise des gens qui se demandent pourquoi vous êtes là et pas chez vous, alors que vous profitez juste d'un moment en famille. C'est bien d'être à la maison : on a la chance d'avoir de belles maisons, mais ce n'est pas ça, la vie. C'est de profiter des siens, de pouvoir s'aérer l'esprit. Et à Nice, c'est ce que je retrouve."
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