« On a manqué l’hymne… et le coup d’envoi », quand un Clasico en finale passait au second plan | OneFootball

« On a manqué l’hymne… et le coup d’envoi », quand un Clasico en finale passait au second plan | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Le Journal du Real

Le Journal du Real

·24. April 2025

« On a manqué l’hymne… et le coup d’envoi », quand un Clasico en finale passait au second plan

Artikelbild:« On a manqué l’hymne… et le coup d’envoi », quand un Clasico en finale passait au second plan

À l’approche de la finale de la Coupe du Roi entre le Real Madrid et le Barça, il est difficile d’imaginer que ces confrontations mythiques que représentent les Clasicos, aient pu être reléguées au second plan. Mais c’est exactement ce qui s’est passé lors de deux finales historiques. Comme l’indique Marca, en 1983 et 1990, des circonstances pour le moins étonnantes ont marqué ces matchs de légendes. Des décisions télévisuelles aux imprévus lors des retransmissions, ces finales ont été loin de suivre le déroulement habituel.

La finale de 1983, qui se joue le 4 juin, est un parfait exemple de cet incroyable décalage. Bien que le match oppose les deux géants du football espagnol, il a été programmé à 22 heures, un horaire inhabituel. Si le retard ne semble pas surprenant aujourd’hui, à l’époque, ce choix a été motivé par la diffusion en direct de la finale du Eurobasket.


OneFootball Videos


L’Espagne, emmenée par des légendes comme Epi, Fernando Martín et Corbalán, affrontait l’Italie à Nantes, et la finale de basket-ball a poussé celle de football à un horaire tardif. Résultat : la finale Madrid-Barça a commencé avec un retard, et les téléspectateurs n’ont pas pu suivre les premières minutes du match, ni même l’hymne national, comme l’indique Marca.

  1. À lire aussi : Le Real Madrid connaît le prix à payer pour obtenir Xabi Alonso

Des interviews d’entraîneur en plein Clasico

En 1990, une autre situation improbable se produira lors de la finale opposant le Real Madrid de la Quinta del Buitre au Barça de Johan Cruyff. Le Clasico se joue à Valence, et à nouveau, la retransmission est marquée par un élément étrange : José Ángel de la Casa commente le match, mais la situation est encore plus étonnante lorsqu’il évoque la présence du coach du Barça.

Ce dernier, Johan Cruyff, est interviewé en direct alors que le match a déjà commencé. De plus, les téléspectateurs peuvent entendre l’interview du coach catalan pendant que le ballon roule déjà sur le terrain, une situation rare qui suscite la surprise. Le tout se passe dans un climat de tension élevée, avec un Real Madrid favori et un Barça sur le fil du rasoir.

Le match, qui se conclura sur une victoire du Barça, reste gravé dans les mémoires pour une autre raison : l’expulsion controversée de Fernando Hierro avant la mi-temps. Cela change le cours du match, et le Barça prend rapidement l’avantage grâce à un but de Amor. En toute fin de rencontre, Salinas inscrit le but du 2-0, et le Barça, avec cette victoire, lance le début de l’ère Cruyff. La « Dream Team » culé commence sa trajectoire légendaire qui marquera l’histoire du football espagnol.

Ces deux finales de Copa del Rey illustrent à quel point le sport peut parfois être influencé par des facteurs extérieurs. Entre décisions télévisuelles imprévues, interviews en pleine action et rebondissements inattendus sur le terrain, ces éditions de la Copa resteront des moments iconiques dans l’histoire du football espagnol.

Léo Jobert

Impressum des Publishers ansehen