Salaire à six chiffres pour de Tavernost, plainte déposée contre Labrune, conflit pour 10M€ : la riche actualité de la LFP | OneFootball

La nomination récente de Nicolas de Tavernost, une plainte déposée à l’encontre de Vincent Labrune et un conflit naissant entre la Ligue de Football Professionnel (LFP) et les opérateurs de paris sportifs : l’actualité est riche en événements.

Un salaire à 6 chiffres

« Je remercie Vincent Labrune et le Comité de Supervision pour leur confiance et suis très enthousiaste à l’idée de prendre la direction de LFP MEDIA. Mon ambition est de collaborer étroitement avec l’ensemble des clubs professionnels français et CVC. Ensemble, nous travaillerons au développement et à la réussite des championnats français », lançait Nicolas de Tavernost mercredi dernier, date lors de laquelle sa nomination au poste de Directeur Général de LFP MEDIA était officialisée par le Conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel.

De nombreux sujets ont été balayés au cours de ce sommet. Outre ses missions, qui s’avéreront complexes au vu de l’actualité des droits télévisés, il a également été question de rémunération. L’ancien président du groupe M6 percevra, selon les informations de L’Équipe, un salaire de 600 000€ par an, soit autant que les émoluments de son prédécesseur, Benjamin Morel.

Une plainte déposée

Nouvelle actualité qui, cette fois-ci, concerne Vincent Labrune. Le président de la Ligue de Football Professionnel fait l’objet d’une plainte déposée par l’association Stop Homophobie. Cette dernière affirme que le compte officiel de la Ligue 1 a diffusé samedi une vidéo (supprimée depuis) introduisant le derby entre l’AS Saint-Étienne et l’Olympique Lyonnais (2-1) dans laquelle il était possible d’entendre un chant de supporters « explicitement homophobe » : « Oh Lyonnais, bande de p… ». Vincent Labrune est, d’après l’AFP, identifié comme le directeur de publication du compte Instagram incriminé.

Avocat de l’association, Étienne Deshoulières jugeait que la diffusion d’un tel chant « à des fins promotionnelles sur les réseaux sociaux » illustre « la banalisation de l’homophobie » dans le football. Sollicitée par l’AFP, la LFP s’est dite « étonnée » de cette plainte, qui « fait suite à la diffusion regrettable d’un extrait vidéo » avec « des propos discriminatoires tenus par des supporters », d’autant plus que le contenu a été supprimé « dès l’identification de ces propos. »

Nouveau contentieux

La Ligue de Football Professionnel ne se fait pas que des amis. Déjà en conflit avec DAZN, son diffuseur principal qui lui réclame plus de 500 millions d’euros, elle se retrouve cette fois-ci opposée aux opérateurs de paris sportifs. Pourquoi ? Elle a décidé, ce que révèle le quotidien sportif français précédemment évoqué, d’augmenter le droit au pari de 1 à 2% à partir de la saison 2025-2026. Chaque année, ces sociétés reversent 1% des mises engagées sur le football à la LFP, qui empoche entre 8 et 9 millions d’euros. Elle tente ainsi d’imiter le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris qui a bénéficié de ce même droit.

Le camp adverse s’oppose évidemment à cette augmentation soudaine, d’autant plus que « le Championnat a perdu de sa valeur et risque même de ne plus trouver de diffuseur », rédige L’Équipe. Les opérations de paris en ligne espèrent désormais trouver un terrain d’entente, sans quoi elles pourraient saisir l’autorité de la concurrence ou les tribunaux.