Un Clásico, une finale, un titre : le cocktail explosif de fin de saison | OneFootball

La course au titre en Espagne est loin d’être terminée. Lors de la 33e journée, le Barça et le Real Madrid ont assuré l’essentiel, chacun s’imposant par la plus petite des marges. Les hommes de Hansi Flick l’ont emporté brillamment face à Majorque, tandis que le Real Madrid, emmené par Carlo Ancelotti, s’est imposé à Getafe grâce à un but de la jeune pépite Arda Güler.

Deux victoires qui laissent les positions inchangées, mais qui accentuent la pression à l’approche de la dernière ligne droite, comme le souligne 90min España. Avec 76 points au compteur contre 72 pour les Madrilènes, le FC Barcelone conserve une courte avance. Les Colchoneros de l’Atlético Madrid, troisièmes avec 63 unités et un match en moins, semblent trop loin pour espérer bousculer le duo de tête.

Le vrai duel reste celui entre les éternels rivaux : Blaugrana et Merengue qui vont se livrer une bataille sans merci jusqu’à la dernière journée.

Clásico, Coupe et pièges : le Barça et le Real Madrid face à l’enfer du calendrier

Mais le calendrier n’épargnera personne. En plus d’un Clásico crucial prévu lors de la 35e journée, le Barça devra encore affronter l’Espanyol dans un derby toujours tendu, ainsi que deux candidats à l’Europe : Villarreal et l’Athletic Bilbao. Une série de rencontres piégeuses, pendant que le Real Madrid devra lui aussi faire un sans-faute pour rester dans la course.

À noter également : les deux clubs se retrouveront dès ce week-end pour la finale de la Coupe du Roi à Séville, dans un duel à haute tension qui pourrait impacter la dynamique en Liga.

Un Clasico décisif, une finale de Coupe, des calendriers corsés : tous les ingrédients sont réunis pour une fin de saison irrespirable. Si le Barça semble avoir un petit matelas d’avance, il ne peut se permettre aucun faux pas en cas de défaite lors du Clásico en championnat. Le Real Madrid, fidèle à sa réputation, n’a pas dit son dernier mot. La Liga 2024-2025 pourrait bien se jouer sur un seul match. Et quel match.

Leo Jobert