Véronique Rabiot règle ses comptes avec Nasser Al-Khelaïfi et le PSG | OneFootball

La mère et agente d'Adrien Rabiot se lâche !

Habituée aux prises de parole sans filtre, Véronique Rabiot n’a pas dérogé à sa réputation dans l’émission Complément d’Enquête consacrée à Nasser Al-Khelaïfi. Invitée à réagir sur le président du Paris Saint-Germain, la mère et agente d’Adrien Rabiot a livré un témoignage acerbe sur ses relations tumultueuses avec le dirigeant qatari, comme le dévoile Le Parisien. Si elle concède qu’une certaine proximité existait entre lui et son fils durant les premières années, "il peut être sympathique, abordable. Il peut être franchement désagréable", la situation s’est envenimée dès qu’Adrien a refusé de prolonger son contrat en 2018. « Il ne gère pas le non », affirme-t-elle, décrivant un climat de tensions extrêmes, jusqu’à une déclaration sans équivoque d’Al-Khelaïfi : « Ça (comment il réagit) peut être la colère, mais c’est surtout la guerre. Il m’avait dit : ce sera la guerre. Et ça a été effectivement la guerre ».

"Ce qui me choque surtout, c’est de penser que le match n’a pas été arrêté"

Dans son intervention, Véronique Rabiot est revenue sur l’épisode du stage au Qatar en 2019, où le club aurait refusé d’exempter son fils alors que la famille traversait un drame personnel avec le décès de sa grand-mère et la santé de son père, atteint depuis 12 ans d’un état neurologique paralysant. Mais au-delà des conflits contractuels, elle a aussi dénoncé l’absence de réaction du PSG face aux insultes visant Adrien et elle-même lors du dernier Clasico face à l’OM :"Je n’ai surtout pas compris le manque de réaction des instances du football et des gens qui étaient dans la corbeille (les dirigeants parisiens). Absolument pas. Ce qui me choque surtout, c’est de penser que le match n’a pas été arrêté, que l’arbitre n’a rien entendu alors que tout le monde a entendu, voici ce qui me choque". Face à ces attaques, elle pointe du doigt une responsabilité directe du club et regrette un silence complice de la part des instances, notamment de la Ligue de Football Professionnel et de son président Vincent Labrune.

L’entretien a également mis en lumière des accusations plus graves, notamment sur l’implication du PSG dans la mise en place d’une « armée numérique » chargée d’influencer l’opinion contre certains joueurs ou personnalités. Véronique Rabiot, convaincue que son fils a été la cible d’une campagne de dénigrement orchestrée en interne, ne mâche pas ses mots : « Ça a été efficace, il a été détesté ». Un constat qui l’amène à s’interroger sur le rôle de certains anciens dirigeants du club, notamment Jean-Martial Ribes, ex-directeur de communication du PSG, qu’elle qualifie de « traître ». Elle conclut sur un ton défiant : « Je ne marche pas sur des œufs, je n’ai pas peur du PSG ». Une déclaration qui laisse présager que ce bras de fer est loin d’être terminé.

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