ASSE : qui touche le plus gros salaire ? La surprise ! | OneFootball

Avec l’arrivée de Kilmer Sports Ventures, l’ASSE a adopté une politique salariale inspirée d’Arsenal. Le club mise désormais sur des primes de performance plutôt que sur de gros salaires fixes selon les informations révélées ce jour par L'Equipe.

L’AS Saint-Étienne, promue en Ligue 1 sous la houlette de Kilmer Sports Ventures, a opté pour une nouvelle approche en matière de rémunération. Exit les contrats XXL et les salaires fixes élevés, place à un modèle indexé sur la performance, similaire à celui mis en place par Arsène Wenger à Arsenal.

Cette stratégie s’inscrit dans la volonté des dirigeants d’assainir les finances du club tout en instaurant une culture de la performance. Les nouvelles recrues doivent ainsi s’adapter à cette grille salariale plus encadrée.

Des salaires maîtrisés, des primes attractives

Le cas d’Irvin Cardona illustre parfaitement cette nouvelle approche. L’attaquant de 27 ans, prêté par Augsbourg lors de la montée en Ligue 1, percevait initialement un salaire de 100 000 € brut mensuels, dont seulement 25 000 € étaient pris en charge par l’ASSE. Son retour cet hiver a nécessité une réduction de salaire, et il touche désormais 60 000 € brut mensuels. Une réduction compensée par des primes liées à ses performances.

Même schéma pour Pierre Ekwah, prêté par Sunderland. L’ASSE ne paie que 30 000 € sur les 120 000 € mensuels que le milieu de terrain perçoit en Angleterre. En cas d’achat définitif, son salaire serait renégocié selon la grille instaurée par Kilmer.

Un système de primes inspiré d’Arsenal

Le système mis en place par Kilmer repose sur un delta de 40 % entre salaire fixe et primes de performance. Ces dernières sont calculées sur plusieurs critères :

En revanche, les primes liées aux buts et passes décisives ont été exclues afin de préserver la cohésion du groupe. Chaque joueur négocie individuellement la ventilation de ses bonus, selon un tableau commun à tous les membres de l’effectif.

Les salaires de l’ASSE : un équilibre financier recherché

Malgré la montée en Ligue 1 et un budget prévisionnel en hausse (de 29 à 40 M€), la masse salariale maitrisée. Un prudence en matières de salaires qui s'est appuyée sur une politique basée sur la performance. Toutefois, si les résultats ne suivent pas, les joueurs seront les premiers pénalisés.

Actuellement, les dix plus gros salaires de l’ASSE sont les suivants :

Et enfin, en tête de ce classement, on retrouve Yunis Abdelhamid, avec 80 000 € brut mensuels. L’international marocain, arrivé libre de Reims, est ainsi le joueur le mieux payé de l’effectif.

Le salaire moyen brut mensuel au sein de l’effectif stéphanois s’élève à 42 000 €.

Avec cette nouvelle approche, Kilmer espère stabiliser le club financièrement tout en instaurant une culture de l’exigence. Une stratégie qui, si elle porte ses fruits, pourrait inspirer d’autres clubs français en quête d’un modèle plus viable à long terme.