Foot National
·24 April 2025
Bordeaux : 772 000 € seront en jeu aux prud'hommes pour trois anciens formateurs

In partnership with
Yahoo sportsFoot National
·24 April 2025
Les Girondins de Bordeaux ont rendez-vous au tribunal - une nouvelle fois - dans le cas des contrats non prolongées de plusieurs de ses formateurs.
C’est un dossier de longue haleine qui s’apprête à connaître un tournant décisif. Philippe Lucas, Jean-Luc Dogon et André Penalva, anciens figures du centre de formation des Girondins de Bordeaux, verront leur affaire tranchée par le conseil des prud’hommes le 17 juillet prochain, d'après les informations de Sud Ouest. En jeu : 772 000 euros de dommages et intérêts que les trois hommes réclament à leur ancien employeur pour requalification abusive de CDD en CDI. Tous trois avaient vu leurs contrats arriver à échéance au 30 juin 2019 sans être renouvelés, malgré des années de service au club : 19 ans pour Lucas, 13 pour Dogon, 18 pour Penalva. Sous l’ère GACP - King Street, avec Hugo Varela et Eduardo Macia à la manœuvre, et Souleymane Cissé à la direction de la formation, la décision avait été prise de ne pas les prolonger.
Mais les intéressés contestent cette rupture et estiment que la multiplication des CDD sur de longues durées masque en réalité des postes permanents et qu’ils auraient dû bénéficier d’un contrat à durée indéterminée. Une requalification qui, si elle était retenue, ouvrirait la voie à des indemnités de licenciement conséquentes : 262 000 € pour Lucas, 207 000 € pour Dogon, 303 000 € pour Penalva. Le cas d’André Penalva est d’autant plus sensible qu’il était salarié protégé du fait de ses fonctions syndicales. L’Inspection du travail avait autorisé son non-renouvellement en ne prenant en compte que son dernier contrat, et non l’ensemble de sa collaboration avec le club.
Après avoir remporté une première manche au tribunal administratif, il a été débouté en appel. L’affaire est désormais entre les mains du Conseil d’État. Le dossier n’est pas isolé : les prud’hommes ont récemment rejeté les demandes de Vladimir Petkovic et Jaroslav Plasil, tous deux déboutés (Petkovic a fait appel). Mais une nouvelle audience se profile déjà à l’horizon, avec le recours de l’ex-entraîneur des féminines Patrice Lair, licencié en mars 2024. Il réclame, lui, entre 80 000 et 140 000 euros, et son cas sera examiné fin 2025 , voire début 2026.
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.
Live