Bruno Irles : « Il ne faut pas que l’on regarde cette équipe des Girondins avec notre œil de Ligue 1 ou de Ligue des Champions » | OneFootball

« J’entends souvent cette question, ou ce genre de remarque, quand à la qualité technique au milieu de terrain, par exemple quant au niveau technique de mon équipe. J’ai entrainé en Ligue 1, en Ligue 2, en National. Il ne faut pas que l’on regarde cette équipe des Girondins avec notre œil de Ligue 1 ou de Ligue des Champions. Ce n’est pas facile. Il ne faut pas qu’on regarde du même œil que celui avec lequel on regarde en ce moment la Ligue des Champions. On vient au Matmut après, et on dit ‘oh quand même la qualité technique’. On est en National 2 ! On peut faire des belles choses, et je pense que les suiveurs, les supporters et moi entraineurs, nous sommes contents de ce qu’on est capables par moment de faire. L’essentiel, en tant qu’entraineur, c’est de faire progresser mon équipe, et de la faire performer. Mais de la faire progresser. Le premier match à Poitiers, et le dernier face à Dinan-Léhon, c’est une équipe en progression. C’est ce que je souhaite. Mais si on veut à la fois la qualité technique, et aussi des caractéristiques en National 2 pour aller performer sur des terrains pourris comme ce sera le cas à Bourges, vous ne trouverez pas… Et, le plus important, dans le respect de ce qu’on peut faire financièrement par rapport au Tribunal de Commerce, parce qu’on est en redressement judiciaire. On ne peut pas faire n’importe quoi, il y a un budget à respecter scrupuleusement. Donc on ne peut pas. Il faut donc que je donne des priorités. La priorité c’est d’être performant, et faire progresser mon équipe. Cette notion technique, il y a un gouffre entre nous en National 2, et ce que l’on voit aujourd’hui en Ligue 1 ou en Ligue des Champions. C’est la grosse différence, et les connaisseurs de foot le savent bien. En Ligue 1 vous avez de la technique à haute vitesse. Vous pouvez monter le niveau technique, quand on arrive en Ligue 1 on a la vitesse associée à la technique, et ça, oui, ça se paye. Ces joueurs-là, on ne peut pas les avoir, c’est la différence entre le niveau amateur et le niveau professionnel ».

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