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·25 December 2024
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Matthieu Dreyer est passé par l’AS Saint-Étienne alors que le club évoluait en Ligue 2. Arrivé initialement pour suppléer Étienne Green, il a fini par devenir titulaire durant quelques rencontres, avant l’arrivée de Gautier Larsonneur au club. Au sein du club stéphanois, il a également vécu une situation de fin de contrat qu’il a évoquée lors d’une interview pour BBH Itw. Dreyer a surtout tenu à rendre hommage à ses différents entraîneurs, et notamment à Olivier Dall’Oglio.
Matthieu Dreyer (ex-gardien de l'ASSE) : "Un moment difficile... Disons que, quand tu arrives en fin de contrat et que tu ne sais pas ce qui va se passer, tu peux te poser beaucoup de questions. Mais, personnellement, j’ai toujours pris ça avec beaucoup de recul. Je me suis dit : si jamais ça doit s’arrêter, j’ai prévu des choses à côté et je n’ai pas forcément à m’inquiéter. Cela dit, c’est vrai que ce n’est pas une situation évidente.
J’ai eu la chance de ne jamais être blessé, mais je pense que, pour ceux qui ont connu des blessures, c’est compliqué. Tu cogites, tu te demandes comment tu vas revenir, si tu retrouveras tes sensations et ton niveau. Moi, honnêtement, je ne peux pas dire que j’ai vécu de vrais moments difficiles. Alors oui, peut-être que ma carrière aurait été différente si j’avais fait d’autres choix, mais franchement, j’ai apprécié tout ce que j’ai vécu. C’était vraiment super. Encore cet après-midi, je le disais : tu rencontres des potes, tu crées des liens incroyables, et au final, c’est ça qui restera."
"Concernant les entraîneurs des gardiens, je me dois d’en citer plusieurs, car ils ont tous compté. Le tout premier, c’était Jacky Nardin, à Sochaux. C’était mon premier entraîneur des gardiens. Il a cru en moi et m’a appris presque tout. Ensuite, il y a Olivier Lagarde, qui est aujourd’hui à Auxerre. Il a apporté des méthodes de travail innovantes et a créé des liens exceptionnels.
À Saint-Étienne, j’ai eu deux entraîneurs marquants : Jeff Bénédik, qui est là actuellement, et Olivier Tingry. Ils ont vraiment apporté une autre vision. En fait, chez les gardiens, c’est presque une petite "secte". Tu partages tellement de choses, même hors football, que ça change complètement ta façon d’aborder ton métier.
Parmi les coachs, je retiens aussi Olivier Dall’Oglio, que j’ai eu à Saint-Étienne. Je pense que c’est l’un des meilleurs entraîneurs que j’ai eus. J’ai eu la chance de croiser de très bons coachs un peu partout, mais c’est vrai que les entraîneurs des gardiens marquent plus, car le lien est plus particulier."