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·5 February 2025

DECRYPTAGE : Nouveaux piliers et identité, la nouvelle stratégie hivernale du SRFC

Article image:DECRYPTAGE : Nouveaux piliers et identité, la nouvelle stratégie hivernale du SRFC

Au cours d'un point bilan mercato ce mercredi, Arnaud Pouille et Frederic Massara ont pu s'expliquer sur le virage hivernal pris par le Stade rennais, sans pour autant dévoiler (…)

Article image:DECRYPTAGE : Nouveaux piliers et identité, la nouvelle stratégie hivernale du SRFC

Au cours d’un point bilan mercato ce mercredi, Arnaud Pouille et Frederic Massara ont pu s’expliquer sur le virage hivernal pris par le Stade rennais, sans pour autant dévoiler un objectif précis.


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C’est par une conférence de presse officielle au côté de son directeur sportif qu’Arnaud Pouille a indirectement répondu à la question de l’avenir de Frederic Massara au Stade rennais. Le Franco-italien, en charge d’un des pires recrutements du Stade rennais a contribué pendant l’hiver à corriger les erreurs de l’été. Avec 11 recrues (tout comme cet été) et 9 départs, Rennes s’est offert une seconde révolution en six mois, avec pour but d’installer d’ores et déjà la base de l’équipe 2025-2026.

« L’idée c’est certainement de faire moins de mouvements à l’inter-saison prochaine, et de porter une base stable devant apporter un nouveau cycle du club en Ligue 1 », a confirmé Arnaud Pouille, assis au côté de Massara. Ce dernier n’a pas voulu faire « de question personnelle. Ici il y a le Stade rennais. Moi, au vu de la fonction que je représente, je travaille pour faire en sorte que les choses aillent pour le mieux pour le stade rennais, ce n’est pas une question d’orgueil personnel si un joueur matche ou pas », a t-il vite évacué, avant de se pencher sur la stratégie mise en place ce dernier mois.

Des piliers pour stabiliser la maison

Le caractère international du casting estival 2024 n’aura échappé à personne, son échec cuisant non plus. Il était donc attendu que le SRFC se pencherait sur des profils plus expérimentés de Ligue 1, français ou non. Au final, 5 des 11 joueurs arrivent avec un vécu en première division tricolore, et quatre d’entre eux apparaissent comme la colonne vertébrale de la nouvelle équipe d’Habib Beye.

« Dans une nécessité immédiate du marché de janvier, on a besoin de joueurs qui connaissent déjà où ils vont jouer, contre qui ils vont jouer dimanche », confie Massara. « Il n’y a pas de temps de pouvoir s’adapter ou comprendre où on se trouve. Et ce sont des profils devant représenter des piliers avec l’état d’esprit qui puisse aider à faire grandir les talents autour d’eux ».

Ces piliers, ce sont Samba, Fofana, Brassier et Rouault côté recrues, pouvant rejoindre une base existante : Truffert, Assignon, Kalimuendo, Blas, Matusiwa. Pour Fofana et Brassier, comme pour Koné, Massara a avoué avoir tenté le coup dès l’été dernier, en vain. Un rendez-vous manqué puis différé.

En quête d’identité rennaise

La question d’éléments rodés à la Ligue 1 n’a apparement été la seule pour les dirigeants rennais qui l’ont lié à un autre axe de réflexion, celui d’un retour de l’identité. Formé au club, Brassier répond à ce critère, tout comme Jacquet, dont le retour payant a pu surprendre. « Le club a souffert dans sa perte progressive d’identité », explique Pouille, « Je suis arrivé dans une stratégie qui est claire avec la propriété. On a une vision sur ce qu’on veut faire à terme, notamment en terme de nombre de joueurs, et à l’intérieur, des places qui peuvent être alloués à un certain nombre de jeunes talents pouvant faire partie de l’aventure et se développer ».

Ce crédo est non sans rappeler la formule qui a fait le succès du Stade rennais il y a quatre ans, sous la houlette de Florian Maurice, s’appuyant alors beaucoup sur le centre de formation rennais auquel Massara comme son président ont tressé des louanges ce matin, en écho au discours d’Habib Beye depuis son arrivée.

« On est d’autant plus content que Djaoui Cissé ait joué un très bon match parce que c’est la preuve que ce centre de formation est encore performant et que les joueurs sortent. Kader Meité, et d’autres qui arrivent », assure le directeur sportif. « Ce club conservera et relancera, et les retours de Brassier et Jacquet sont un signal qu’on a voulu donner, même par rapport à ça. C’est sur ce genre de joueurs, accompagnés des piliers qu’on est allés rechercher, qu’on veut construire une équipe qui puisse rendre fier Rennes et la Bretagne. C’est l’objectif de la propriété, et c’est sur ça qu’on va travailler ».

Ambition très mesurée

De la personnalité, avec des éléments aguerris au championnat, opérationnels dès maintenant. De l’identité, avec des éléments connaissant bien la maison rouge et noire. Le tout par des investissements conséquents, mais « maitrisés ». Mais pour aller où ? Avant la victoire contre Strasbourg, il était difficile d’imaginer que ce Stade rennais puisse lutter pour autre chose à court terme que pour le maintien. Cette dure réalité est encore d’actualité pour un club tout juste sorti de la zone rouge.

Dans ce nouvel effectif, tout reste à faire pour Habib Beye qui alignera vraisemblablement un onze différent face à Saint-Etienne, samedi, un concurrent direct. En défense pour commencer, où une toute nouvelle charnière Rouault-Jacquet-Brassier se dessine. Au milieu, où Koné est venu pour prouver. En attaque, où l’aile gauche pourrait rapidement accueillir Olaigbe.

Mais il est impossible à l’heure actuelle de prédire l’alchimie entre ces nouveaux éléments. La direction l’a bien compris, Arnaud Pouille en tête. « L’objectif, c’est déjà la première des choses, retrouver de la personnalité », pose le dirigeant. « Moi ce qui m’intéresse c’est le match de dimanche, et après le match d’après ». Au coeur d’une saison pour l’instant cauchemardesque, ces réticences sont compréhensibles, et la patience de mise quant à une stratégie nouvelle et un mercato d’été anticipé.

  • supporter 5 février à 18h23 La seule identité qui reste après l’ouragan de Massara c’est la mascotte du stade rennais, ERMINING. Pour les bretons fiers de leurs racines et du passé du SRFC, c’est un peu déplaisant voir humiliant. Reste à trouver un nouveau porte drapeau qui n’a pas l’esprit de mercenaire ?...
  • LavaudMATIC 5 février à 18h27 « Le club a souffert dans sa perte progressive d’identité » explique Pouille... Pouille et Massara arrivent sans connaitre personne, ni le club, ni les anciens joueurs. Ils sont paumés. Qu’ils viennent dialoguer ici on est plusieurs à pouvoir leur expliquer. S’ils peuvent nous donner 150 000 €/mois, on se les partagerait...
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