Droits TV : Réunion sous haute tension entre les présidents | OneFootball

Lors d’une réunion houleuse tenue le 14 février 2025, les présidents de Ligue 1 ont exprimé leurs profondes inquiétudes concernant la gestion des droits TV.

Le président de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria est resté discret, tandis que d’autres dirigeants, comme Waldemar Kita (FC Nantes), se sont montrés particulièrement critiques. Kita a déclaré : « Je ne suis pas du tout content de la façon dont les choses se passent. Je ne suis pas du tout content de la façon dont tu nous expliques, Jean-Pierre (Caillot), comment on va être payés. (…) On est en train de nous conduire à un suicide collectif. Voilà ce que je suis en train de te dire. Et personne ne bouge, personne ne bouge ». Il a également critiqué le contrat actuel : « Si on n’a pas de plan B, on est mort. Depuis le départ, ce contrat, c’est de la merde ».

Olivier Létang (LOSC) a également pris la parole pour critiquer DAZN, déclarant : « La façon de procéder de DAZN est quand même très, très moyenne. Je suis d’accord que l’on ne peut pas garder un partenaire comme celui-là qui a un produit qui est catastrophique. Et donc il faut se préparer… »

Joseph Oughourlian (Lens), quant à lui, a exprimé sa frustration et a demandé de passer au « plan B ». Il a vivement critiqué une « petite clique », incluant Jean-Pierre Caillot (Reims), pour des décisions qu’il qualifie de « catastrophiques » : « 400.000 ou 500.000 abonnés, ça valorise nos droits de 150 à 200 millions d’euros (…) Grâce aux décisions de notre petite clique éclairée qui derrière a convaincu le collège Ligue 1. Voilà où on en est ».

Il a conclu avec une attaque directe contre Vincent Labrune et Jean-Pierre Caillot, déclarant : « Moi, je pense qu’aujourd’hui, le management de la Ligue, Vincent Labrune en particulier, le management du Collège, Jean-Pierre Caillot, ont une responsabilité très importante dans ce putain de désastre qui est le nôtre. Dans ce putain de désastre qui est le nôtre ! Qui me laisse pantois. J’aimerais bien que ces gens-là prennent leurs responsabilités, mais c’est beaucoup trop leur demander. Je vous en supplie, parce que c’est mon fric perso que je mets dans le club, je vous en supplie : travaillez à un plan B avec des gens compétents ».

Cet échange tendu illustre les divisions et l’urgence de trouver des solutions pour garantir l’avenir financier de la Ligue 1.

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