« Je ne pense pas avoir profité de l’absence d’Areola », Lucas Chevalier et ses premiers pas chez les Bleus | OneFootball

Au cours du mois de novembre, Lucas Chevalier faisait ses premiers pas en équipe de France. Un épisode sur lequel il est revenu ce dimanche sur le plateau du Canal+.

Le mois dernier, au cours de la dernière trêve internationale de l’année 2024, Lucas Chevalier (23 ans) passait pour la toute première fois à Clairefontaine dans la peau d’un membre de l’équipe de France. Appelé par Didier Deschamps, il honorait sa première convocation chez les Bleus : « Quand on arrive, on essaie de se faire un petit peu petit, de ne pas se faire remarquer, de tout bien faire, lance le portier lillois, pour évoquer son intégration au groupe  Je n’ai jamais posé de problème dans un groupe, ça s’est toujours bien passé, donc j’ai essayé d’être le plus naturel possible. Je pense que je l’ai été », dit-il, en croisant les doigts.

Ses débuts dans le groupe France ont été marqués par l’étape traditionnelle du bizutage musical, durant lequel il a marqué les esprits avec le morceau « Les sunlights des tropiques » de Gilbert Montagné (72 ans). Celui-ci, sorti le 27 avril 1985, avait fait son petit effet à Clairefontaine : « C’est une histoire un peu de jeunesse, se marre-t-il sur les antennes de Canal+. C’est une musique que tout le monde connaît. Gilbert Montagné, j’apprécie le personnage et cette musique apporte un peu de bonheur dans ce monde brutes, ça dénote. On y avait pensé un dimanche soir, juste avant de partir. Tout s’est bien passé. J’ai fait 2-3 fois la musique, je me suis dit que j’avais le truc », poursuit-il avec un grand, très grand sourire. Ancien de la maison lilloise, Benjamin Pavard a d’ores et déjà validé sa prestation.

Cette arrivée soudaine chez les Bleus a été facilitée par le forfait d’Alphonse Aréola, habitué du poste, en plus de belles performance répétées au LOSC, en Ligue 1 comme en Ligue des Champions. Lucas Chevalier a désormais l’objectif de s’inscrire dans la durée sous le maillot tricolore : « Je ne pense pas avoir profité de l’absence d’Areola. Je pense avoir intégré le groupe parce que j’avais fait de bonnes choses, parce que je le méritais. J’en suis persuadé et on me l’a fait comprendre. Peu importe ce que les gens disent. L’important est que j’intègre le système, je prends mes marques, maintenant l’objectif est d’y rester, de perdurer et de performer avec mon club, insiste le portier lillois, bien conscient que sa place n’est pas acquise. Alban Lafont (FC Nantes) en est l’exemple parfait. L’équipe de France, ça ne peut être que du plus pour moi. »

Encore en phase de rodage, le natif de Calais a profité de ce premier rassemblement pour tout découvrir, de ses coéquipiers aux séances d’entraînement. Il n’en est d’ailleurs pas revenu indemne : « Les séances sont un peu plus légères, parce que les mecs arrivent sur un gros rythme. Il ne faut pas se péter. Je viens d’arriver, donc j’ai quand même pris le tarif en fin de séance avec les frappes, mais ça ne me dérange pas, lâche-t-il, provoquant les rires autour de lui. C’est plus l’impact et le fait de se retrouver avec de tels joueurs qui est marquant. On fait connaissance et on se rend compte que tout ce qui se dit à l’extérieur n’est pas forcément vrai », conclut Lucas Chevalier qui, le temps d’un instant, a permis aux téléspectateurs de vivre leur première fois chez les Bleus.