Kombouaré – « Heureusement qu’ils avaient Perri dans le but » | OneFootball

Après le match nul arraché par le FC Nantes contre l’Olympique Lyonnais (1-1), Antoine Kombouaré a livré son analyse en conférence de presse.

Une fin de match frustrante mais encourageante

« Des regrets oui, quand on voit cette fin de match », a admis Kombouaré en évoquant les occasions manquées, notamment celle de Mohamed, stoppée par un excellent Perri. « En même temps, c’est un très bon point de pris. »

Si Nantes peine à imposer son jeu sur 90 minutes, Kombouaré met en avant la capacité de son équipe à se révolter dans l’adversité : « C’est la particularité de cette équipe qui se révolte dans la difficulté. J’aurais aimé qu’on soit plus impactant, mais on a su prendre des risques en fin de match. » Toutefois, il a concédé que le poids du classement joue sur la sérénité de ses joueurs : « On recule trop, mais menés au score, on a cette capacité à réagir. »

Un coup physique des Lyonnais exploité en fin de match

Kombouaré n’a pas manqué de souligner l’impact de la fatigue lyonnaise après leur match européen : « Avec un jeu plus vertical dans les 20 dernières minutes, ils n’ont pas réussi à suivre le rythme qu’on leur a imposé. Heureusement qu’ils avaient Perri dans le but. »

Interrogé sur l’entrée en jeu de Tabibou, le coach a fait preuve de franchise : « Je n’ai pas aimé ses 5 premières minutes où il glisse et perd des ballons. Mais j’ai aimé sa fin de match. Il a été décisif. » Une progression en cours pour le jeune joueur, qui pourrait jouer un rôle important dans la suite de la saison.

Une lutte pour le maintien qui s’annonce intense

Avec la victoire de Montpellier à Toulouse et les résultats des concurrents directs, Kombouaré sait que rien ne sera facile : « Oui, ça va se jouer jusqu’au bout, mais on est préparés à ça. Il y a de la qualité dans ce groupe, mais on ne fait pas ce qu’il faut pour sortir vite de cette situation compliquée. »

Un message pour les supporters

Le coach n’a pas caché sa déception face aux sifflets adressés à certains joueurs, comme Florent Mollet : « Je n’aime pas du tout. Ce n’est pas la meilleure façon d’aider une équipe. À eux aussi de faire ce qu’il faut, mais je suis là pour les protéger. »