La Ligue des Champions ? Lucas Chevalier « n’a plus rien à perdre » et « a envie d’y croire » | OneFootball

Le LOSC a momentanément mis sur pause son parcours en Ligue des Champions. Il reprendra néanmoins très fort avec un déplacement à Liverpool que les Dogues voudront remporter.

Vaincu par le Sporting CP lors de son entrée en lice dans la compétition, le LOSC a, depuis, réalisé un parcours bluffant en Ligue des Champions. Ses hommes sont venus à bout du Real Madrid, de l’Atlético, de Bologne et du SK Sturm Graz tout en neutralisant la Juventus sur sa pelouse. Avec 13 points au compteur, les Dogues sont assurés de finir parmi les 24 meilleures équipes et de disputer au moins les barrages de qualification en huitièmes de finale. Mais ils peuvent encore viser le top 8 !

« Cela fait rêver, avoue Lucas Chevalier, interrogé à ce sujet sur le plateau du Canal Football Club ce dimanche. Je ne dirais pas que c’est un objectif, parce que celui des barrages est atteint, c’est fait. Un club comme Lille, personne ne nous attendait là. On y est, il reste deux matchs, Liverpool et Feyenoord. On a envie, moi le premier, j’ai envie d’y croire, même si ça va être dur. Quoiqu’il arrive, à la fin des deux matchs, on ne sera pas déçu. »

Au cours de son parcours, le LOSC s’oppose aux plus grandes formations d’Europe et découvre les écrins les plus prestigieux : « C’est ce qui est magnifique avec cette nouvelle formule, c’est que l’on peut jouer dans plein de grand stade. Le faire avec Lille, c’est encore plus beau. Au début, cela n’en était pas, mais on a eu la chance de tomber contre ces adversaires. On va là-bas avec confiance et le sentiment que l’on n’a rien à perdre. Liverpool est aujourd’hui la meilleure équipe européenne. De toute façon, on rentre sur un terrain pour gagner, peu importe qui est l’adversaire », clame le portier lillois, impatient de reprendre le cours de cette belle aventure.

Les Dogues ont au niveau, et Lucas Chevalier aussi. Il ne sent pourtant pas de réelles différences dans ses performances entre les compétitions : « En fait, tout ce que je fais en Ligue des Champions a beaucoup plus d’impact, souligne-t-il. C’est juste la visibilité qui change. Après, il faut gérer l’aspect émotionnel du match, du rendez-vous, des enjeux, de la télé, mais j’ai toujours été dans cette insouciance qui fait que j’arrive à reproduire ce que je faisais à Valenciennes, en Ligue 2, et ce que je faisais en Ligue 1 la saison dernière, à le refaire naturellement en Ligue des Champions. Le grand public le voit plus et forcément, cela me permet d’avancer dans ma carrière », explique-t-il.

Le dernier rempart du LOSC s’appuie sur quelque chose qui lui est propre, son instinct : « C’est sur que ça va plus vite, et heureusement parce que sinon ça ne serait pas justifié le niveau, dit-il en souriant. Mais après, je saurais pas vraiment expliquer mes arrêts ? Il y a de l’instinct et j’espère le garder le plus longtemps possible. Le jour où je vais trop calculer, c’est là où je vais gamberger », conclut ainsi Lucas Chevalier sur les antennes de Canal+.