OnzeMondial
·7 April 2025
La stat' effrayante de la défense de l'OM

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·7 April 2025
L’Olympique de Marseille s’est imposé hier soir contre Toulouse (3-2). Mais le contenu n’a été guère rassurant pour les Marseillais, qui ont encore encaissé deux buts. D’ailleurs, une statistique ne manque pas de mettre à mal la défense marseillaise, qui n’a jamais été aussi fragile depuis une quarantaine d’années.
L’Olympique de Marseille a repris sa deuxième place de Ligue 1 hier soir suite à sa victoire contre Toulouse. Toutefois, si l’essentiel a été assuré et que la bande à Roberto De Zerbi a repris goût à la victoire après trois défaites de rang contre Lens, le PSG et Reims. Mais la fragilité défensive de l’arrière-garde marseillaise a encore été exposée au grand jour avec deux buts encore concédés. Il faut dire que l’OM est plombé par les blessures dans ce secteur avec notamment les absences récentes de Luiz Felipe et de Leonardo Balerdi.
Des absences que regrettaient au plus haut point le coach transalpin : « On a un seul défenseur dans l'effectif. Pour jouer à 11, il faudra avoir des milieux qui jouent en défense. Ce n'est pas le problème. Sans Balerdi, il y a un problème. Avoir perdu Balerdi, ça pèse encore plus que la défaite ; Sans Balerdi, on n'a pas de défenseur rapide. On perd souvent quand il est absent » déclarait-il ainsi après le revers à Reims il y a un peu plus d’une semaine.
Ces difficultés défensives se traduisent par une énorme statistique vieille de plus de quarante ans comme le rapporte le compte Stats Foot. En effet, l’OM n'avait plus encaissé 38 buts après ses 28 premiers matchs d'une saison en première division depuis l'exercice 1984/85 (49). Ce qui plombe les Marseillais, eux qui affichent pourtant d’autres statistiques très flatteuses avec notamment une prise de points plus importante en 28 matchs de L1 cette saison que l'ensemble de l'exercice précédent (50 points en 34 rencontres).
Il n’empêche, ces trois points sont de la plus haute importance, la bataille pour cette Ligue des champions s’annonçant plus intense que jamais. On peut aussi noter que l’OM compte 5 points d'avance sur Lille, soit le plus faible écart entre le deuxième et le septième à six journées de la fin d'une saison dans l'élite depuis l'exercice 2002/03 (5).
Conscient de ces difficultés défensives, notamment en contre-attaque, l’Italien avait semblé résigné : « C'est vrai mais qu'est-ce qu'on peut y faire ? Si le ballon arrive à l'attaquant, c'est qu'il y a déjà une erreur de commise. Parfois, il faudrait peut-être faire quelques fautes de plus, et c'est vrai aussi que Balerdi a la rapidité que les autres n'ont pas. Mais on a 52 points, on est deuxième au classement, il y a aussi de bonnes choses qui ont été faites jusque-là » a-t-il tenu à nuancer.
Le tout avant de remercier ses joueurs et les supporters : « Je suis satisfait quand l'équipe donne tout. On peut l'emporter, on peut perdre, on peut faire des erreurs, mais quand on donne tout... J'ai vu des grands joueurs, des grands hommes, comme presque durant toute la saison. Au final, ce soir (dimanche), on a fait un grand match, et c'était difficile contre une équipe comme Toulouse qui n'avait rien à perdre (…) Merci à tous les supporters, à ce grand stade. La semaine a été pesante, ils ont continué à applaudir, à nous pousser, on est ensemble dans la victoire comme dans la défaite. Dans nos défaites, j’ai fait des erreurs aussi, mais notre obligation est de toujours tout donner. Pour ce stade, le talent ne suffit pas, il faut du travail et de la passion. »
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