Le conseil d’administration de la LFP se réunit en urgence, vers une nouvelle crise des droits TV ? | OneFootball

De toute évidence, les inquiétudes du Président du RC Lens Joseph Oughourlian était justifiées : La LFP réunit ce mercredi un conseil d’administration d’urgence pour évoquer les droits télé et une situation qui s’annonce une nouvelle fois tendue…

Selon les informations de L’Equipe, DAZN envisagerait de ne verser que la moitié de la 4e et prochaine échéance, qui doit normalement être répartie à destination des clubs d’ici vendredi. Si BeIN Sports (1 seul match sur 9 par journée pour 100 millions d’euros par an) a payé sa part comme prévu le 5 février, DAZN n’a pour l’instant pas bougé. Au total, cette 4e échéance doit rapporter 56,9 millions d’euros avec la participation des deux détenteurs des droits. Le principal diffuseur de la Ligue 1 (8 matches sur 9 par journée pour 400 millions d’euros par an) veut remettre son contrat en cause depuis déjà quelques temps, dénonçant une impossibilité de profiter de ses droits dans de bonnes conditions. Elle incrimine le piratage mais dénoncerait aussi l’état d’esprit de certains clubs qui ne lui ouvriraient pas assez ses portes pour réaliser des sujets et enrichir sa proposition. Elle envisagerait aussi un recours en justice, en plus de son refus de payer la totalité des émoluments prévus pour cette échéance.

« La situation est malheureusement urgente »

« La presse s’est déjà faite l’écho d’un certain nombre de rumeurs et la situation est malheureusement urgente », pourrait-on ainsi lire dans le mail de convocation selon L’Equipe. La réunion est prévue pour 17h30. Pour l’instant, le dialogue est maintenu avec la plateforme pour tenter de régler la situation, mais la crispation règne au sein des clubs de Ligue 1. Déjà dans une situation économique tendue pour la plupart, le moindre million d’euros compte. Pour rappel, Joseph Oughourlian aurait demandé des nouvelles quant à une possible défaillance de DAZN ou un retard de versement sur un groupe Whatsapp dédié aux présidents. Une question restée sans réponse…