OnzeMondial
·18 March 2025
Le coup de pression de Trump pour gagner la Coupe du monde 2026

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·18 March 2025
Donald Trump, le président des Etats-Unis, voit visiblement très grand pour les Etats-Unis lors de la prochaine Coupe du monde.
Mauricio Pochettino, le nouveau sélectionneur de l’équipe des États-Unis, s’est confié dans les colonnes du Telegraph sur l'énorme pression qu’il ressent à l’approche de la Coupe du monde 2026, où les États-Unis, avec le Mexique et le Canada, seront co-hôtes. Cette pression, Pochettino l'attribue en grande partie au président américain, Donald Trump, qui a clairement exprimé son ambition de voir les États-Unis remporter le tournoi.
Lors d’une conversation avec le président de la FIFA, Gianni Infantino, Trump n’a pas caché ses attentes : « Peut-on gagner la Coupe du monde ? », a-t-il demandé. Infantino a répondu positivement, mais Pochettino a trouvé cette réponse insuffisante : « Il aurait dû dire : 'Demandez à votre excellent entraîneur, Pochettino. Il pourra sûrement vous donner une meilleure réponse'. » Le coach argentin reconnaît que la pression va être omniprésente, non seulement à cause de l’envergure de l’événement, mais aussi à cause de la culture américaine du "gagnant". « C’est culturel », dit-il. « Les Américains veulent gagner dans tous les domaines, et cela va se ressentir sur le terrain. » Toutefois, il est prêt à accueillir cette pression, qu’il considère comme une forme de motivation nécessaire.
Pochettino, qui a pris ses fonctions en septembre, sait que son équipe, bien que talentueuse, devra surmonter des attentes gigantesques, en particulier face à un pays où l’ambition sportive est élevée. « Nous allons sentir l'adrénaline dont nous avons besoin », explique-t-il, convaincu que ce challenge va nourrir son équipe. Si le pays est classé 16e mondial, l’enjeu reste colossal : « Je pense que l’ambiance est déjà créée pour cette pression », souligne-t-il.
Le président Trump, dont les connaissances footballistiques laissent parfois à désirer (il a même oublié que la Coupe du monde s'était déjà tenue en Amérique du Nord en 1994), a fait savoir à plusieurs reprises que les États-Unis devaient être prêts à gagner, une déclaration qui ne fait qu’ajouter aux attentes. « C’est une pression bienvenue », admet Pochettino, qui se dit prêt à « livrer » cette victoire. Avec une telle pression venant de la plus haute sphère politique, Pochettino est plus que jamais conscient de la tâche qui l’attend.
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