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·4 February 2025
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Supérieur à son adversaire du soir mais incapable de faire fructifier sa domination, le LOSC a été puni de sa mauvaise gestion des moments-clés face à Dunkerque (1-1, 4-5 tab) sans qu’aucune individualité ne coule véritablement, ce mardi soir. De 4 à 6, découvrez nos notes après ce huitième de finale de Coupe de France.
Il était à un tir au but réussi par Alexsandro puis Hakon Haraldsson de redevenir le héros de la Coupe de France à travers une séance de tirs au but. Difficilement critiquable sur le but l’égalisation (1-1, 90+6′) et pas mis à contribution le reste du temps, Vito Mannone (6) a ressorti sa cape en stoppant les deux premières tentatives dunkerquoises. Il est encore très souvent parti du bon côté sur les autres tirs, globalement très bien frappés. Il n’aura rien à se reprocher.
Entrés à l’heure de jeu (63′), Chuba Akpom (non noté) et Ethan Mbappé (non noté) ont amené un vent de fraîcheur pour redonner un second souffle. Le premier, ovationné à son entrée, a offert un formidable ballon de but à Jonathan David, qui a tout gâché (83′) et a pris ses responsabilités en étant le sixième tireur de penalty de la séance, un rôle ingrat qui ne l’a pas écrasé. Le second, premier tireur du haut de ses 18 ans, n’a pas tremblé en allant chercher la lucarne. Avant, il avait fait vivre un calvaire à la défense dunkerquoise par sa qualité d’élimination par le dribble, passant même tout proche d’obtenir un penalty (89′). En vain.
Certes, il est à l’origine de l’ouverture du score après un excellent travail dans la surface et passeur décisif (85′) et a souvent été à la dernière passe (11′, 14′, 40′). Pour le reste, Jonathan David (4) a été éminemment frustrant et pourra se mordre les doigts de tous ses face-à-faces manqués. Il touche d’abord la barre (23′) avant de buter sur un Ewen Jaouen magistral (55′). Surtout, le Canadien hésite sans doute trop alors qu’il a tout le temps face au gardien adverse, avant d’ajuster un piqué totalement manqué (83′) et symbolique de son match. Sorti à l’aube du temps additionnel avant l’égalisation, il n’a pas pu sa qualité sur tir au but.
Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Plutôt solide durant toute la rencontre jusqu’à un marquage douteux sur la tête égalisatrice de Kay Tejan, Alexsandro (4) a la lourde responsabilité d’avoir entamé la mauvaise dynamique du LOSC lors de la séance de tirs au but. Alors qu’il avait l’occasion d’envoyer les siens en quart de finale de Coupe de France, le Brésilien – à la course d’élan peu académique – a vu sa tentative s’envoler à 2-0 pour le LOSC. La suite de l’histoire est connue…
Peu en réussite durant toute la rencontre, Hakon Haraldsson (4) n’a pas inversé la tendance lors de la séance de tirs au but, lui qui a vu Ewen Jaouen s’interposer sur sa tentative dans la foulée d’Alexsandro. L’Islandais a donc lui aussi manqué une balle de match, après avoir trouvé le poteau face à un but qui s’ouvrait devant lui (66′). Très décevant, il est tout de même à créditer d’un gros volume de jeu et d’un abattage fou à la récupération haute, offrant beaucoup d’occasions. Des coéquipiers plus efficaces (23′, 55′, 63′) lui auraient permis d’être décisif et d’éviter d’en passer par cette fatale séances de tirs au but.
Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq
Mannone (6), Meunier (4), Diakité (5), Alexsandro (4), Bakker (5), Mukau (4), André (4), Cabella (4), Haraldsson (4), Sahraoui (4), David (4)
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport