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·26 December 2024
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Farès Bahlouli, passé par l’AS Monaco de 2015 à 2017, a fait des révélations hallucinantes.
Une carrière bien en-deçà des attentes. Annoncé un peu partout dès son plus jeune âge, Farès Bahlouli n’a jamais réussi à atteindre la pleine mesure de son talent. Le joueur formé à l’Olympique Lyonnais avait ainsi rejoint l’AS Monaco en 2015 contre 3,5 millions d’euros. Sur le Rocher, le milieu de terrain offensif avait notamment été gêné par une pubalgie. Lors d’une interview accordée à nos confrères de So-Foot ce jeudi, le Franco-Algérien a égratigné l’image de l’actuel troisième du championnat de Ligue 1. "Je galère pendant un an. Je me fais opérer, j’ai encore les fils. Jardim force pour que je reprenne. Il me fait faire du vélo. Je me souviens d’une agrafe qui pète lors d’une séance. Je ne comprends pas pourquoi il insiste. Tu es jeune, tu as envie de jouer, tu n’écoutes pas ton corps. Je reprends trop tôt, avec des douleurs atroces. Un jour, Jardim veut tellement que je joue qu’il m’envoie à l’hôpital pour que je fasse des injections. Mais des grosses injections, où on te rentre des aiguilles de 25 centimètres et un produit dans le pubis. Ce n’est pas la petite infiltration" fait-il tout d’abord savoir avant de poursuivre et de dévoiler des détails horrifiants.
"J’y vais, je passe au bloc. Bim, on injecte. Je retourne dans la pièce pour me changer. Je mets mon pantalon puis mes chaussures. Je fais un pas, deux pas, et je m’écroule. Je suis paralysé du doigt de pied jusqu’au bassin. Je ne te dis pas dans quel état je suis. Par terre, en train de crier, je rampe. Le médecin ne veut pas venir… Je ne sais pas ce qu’il se passe. Je me dis : « Putain, je ne vais plus remarcher, qu’est-ce qu’il m’a fait ? » Et, en fait, ils m’ont injecté trop de produit. Je ne sens plus mes pieds pendant deux jours" poursuit celui qui est libre de tout contrat depuis son passage en Ukraine ces dernières années.
Selon Farès Bahlouli, le club de la Principauté lui aurait alors mis la pression afin que l’affaire ne s’ébruite pas, lui qui est passé par la plus grande frayeur de sa vie. "Je me retrouve hospitalisé alors que le groupe m’attend pour prendre l’avion et aller jouer le match. Un truc de malade. Je suis dans le flou total. Je me dis que je vais trop loin, je pense à ma santé… Ça me met un coup. Je ne peux pas tirer sur la corde comme ça ! À quel prix ? Et puis, tu es à Monaco, tu ne peux pas faire trop de scandale. C’est une clinique privée, avec soi-disant un grand médecin, qui travaille en collaboration avec le club. Ils essaient d’étouffer le truc. « C’est bon, c’est rien, tu as retrouvé tes jambes ! Tais-toi, rejoue. » Je ne suis pas assez entouré pour comprendre que ce n’est pas normal, qu’il faut alerter" conclut-il.
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