OM – Amine Gouiri a eu une énorme opportunité en Liga | OneFootball

Amine Gouiri, aujourd’hui à l’OM, aurait pu connaître un destin bien différent. En 2020, il avait reçu une offre du Real Madrid, mais il a choisi de privilégier le temps de jeu à Nice, comme le rapporte L’Équipe. Son parcours a ensuite pris plusieurs tournants, avec un passage à Rennes pour 28 millions d’euros, où son irrégularité a freiné son épanouissement. Une première moitié de saison 2024-2025 décevante a conduit à son transfert à l’OM pour 22 millions d’euros, où le club marseillais mise sur son potentiel et son regain de constance.

Depuis son arrivée à Marseille, Amine Gouiri affiche des performances remarquables avec 12 contributions décisives en 15 matchs de Ligue 1 (8 buts, 4 passes décisives), contre seulement 9 sur l’ensemble de la saison précédente. Son évolution ne concerne pas uniquement son jeu, mais aussi son attitude professionnelle. L’Équipe précise : « Il arrive tôt à l’entraînement, soigne sa récupération, suit une routine professionnelle. Son profil colle parfaitement aux exigences de Roberto De Zerbi, qui en fait un attaquant mobile, capable de participer au jeu tout en étant décisif ». Son triplé contre Brest, avec un retourné spectaculaire, a marqué les esprits.

Malgré cette progression, un retour dans le viseur du Real Madrid semble peu probable. L’Équipe explique : « Si certains rêvent encore d’un avenir européen pour Gouiri, un retour dans le viseur du Real Madrid semble illusoire. Le club madrilène ne cible plus ce type de profil à 25 ans passés, surtout sans expérience au très haut niveau continental ». L’option a existé, mais elle a été écartée. Aujourd’hui, Gouiri se concentre sur son évolution à Marseille et espère enfin réussir une saison pleine.

Son objectif est clair : confirmer ses bonnes performances en Coupe d’Europe et éviter de figurer parmi les promesses inachevées du football. L’Olympique de Marseille lui offre une opportunité précieuse pour se relancer et s’imposer comme un attaquant de référence.

À lire aussi :