OM – Brest : « Pas un grand fan »... Roy cash sur l'isolement de De Zerbi | OneFootball

L'OM s'est imposé une période d'isolement sous l'impulsion de Roberto De Zerbi. Une pratique pas franchement du goût d'Eric Roy, le coach de Brest que les Marseillais vont retrouver ce dimanche soir au Vélodrome.

Choc capital pour l'OM ce dimanche soir dans la course à la Ligue des champions. Une équipe de Brest qui vit une fin de saison tranquille arrive au Vélodrome. Un vrai challenge pour les hommes de Roberto De Zerbi, d'autant plus que les Brestois se mettent en mode Ligue des champions.

En tout cas, Eric Roy aborde ce rendez-vous avec envie. « L’OM est une équipe forte et de qualité dans un stade fantastique. Ça va être un match magnifique à jouer, un très beau challenge pour nous face à une équipe très offensive, qui marque beaucoup de buts. Ce sera un match différent qu’à l’aller », estime Roy, alors que l'OM avait gagné 5-1 à Le Blé.

Le coach breton espèrent que ses joueurs aborderont la rencontre le couteau entre les dents, avec une vraie volonté d'embêter chaque adversaire affronté d'ici la fin de saison. « C’est important de garder l’équité du championnat jusqu’au bout et toujours donner une bonne image du club. Les joueurs vont faire leur match de façon concernée, lâcher ne fait pas partie de mes options. […] On veut rester un adversaire coriace jusqu’à la dernière journée. »

Roy n'a jamais apprécié cela comme joueur

Mais Roy va retrouver une équipe de l'OM forcément autrement plus motivée. La Ligue des champions est un objectif capital, qui a poussé Roberto De Zerbi à décréter un « ritiro », à savoir un isolement en Italie, qui pourrait durer des semaines, entre les matchs, pour souder le groupe et préparer les dernières rencontres. « Je ne suis pas un grand fan parce que j'en ai fait beaucoup dans ma carrière. Mais pourquoi pas », a commenté Roy hier dans des propos relayés par la Provence, visiblement peu emballé.

« C'est très italien dans l'esprit. Les Italiens ont une culture en rapport au foot, certainement beaucoup plus sérieuse, beaucoup plus organisée. Je n'ai pas joué dans le Calcio, mais en Angleterre. Autant les Anglo-Saxons sont très différents, autant plus au sud, en Italie, le football est quelque chose avec lequel on ne rigole pas », analyse Roy. « Quand les résultats ne sont pas là, on décrète des 'silenzio stampa', c'est-à-dire ne plus parler à la presse pendant un certain temps. Ou des 'ritiro' comme ils l'ont fait pour recentrer l'équipe sur ses objectifs, c'est une mentalité très italienne. C'est quelque chose que je peux comprendre », a commenté le coach breton.

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