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·6 April 2025

Pour encore croire à la Ligue des champions, l’OL a montré du caractère face à Lille

Article image:Pour encore croire à la Ligue des champions, l’OL a montré du caractère face à Lille

Dos au mur dès la 1re minute, l’OL aurait pu s’écrouler contre Lille. Sans être brillants dans le jeu, les Lyonnais ont pourtant fait front collectivement pour complètement se relancer dans la course à la Ligue des champions.

"Ce serait trop facile de gagner sans souffrir". Samedi soir, Moussa Niakhaté l’a dit sur le ton de l’humour, car l’OL a réussi à gagner contre Lille. Néanmoins, les mots du défenseur sénégalais sont lourds de sens. Comme souvent, le Parc OL a appris à regarder un match de l’OL avec la boule au ventre. Une semaine après la défaite à Strasbourg, les Lyonnais étaient attendus au rebond contre Lille, à domicile. Du haut de sa tribune, Paulo Fonseca attendait une réaction d’orgueil de ses joueurs après la deuxième mi-temps ratée en Alsace. On devait voir ce qu’on allait voir. Malheureusement, ce ne fut clairement pas le scénario imaginé.

Une prise de risque inutile dans la surface, un corner concédé, deux erreurs de marquage et Diakité qui ouvre le score après 40 secondes pour le LOSC. Comme entame de match, on a connu mieux. "A 40 secondes de jeu, normalement, il n'y a personne qui rentre dans notre surface. On doit faire le ménage. Ce sont des choses qu'on n'a pas faites ce (samedi) soir", a concédé Rayan Cherki, suivi par Moussa Niakhaté. "On ne s'attend pas à prendre un but au bout d'une minute de jeu. On l'a déjà fait contre Strasbourg en début de saison."


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Un but et une blessure qui aurait pu couler les Lyonnais

Comme en août dernier, la soirée s’est terminée par des sourires dans les rangs lyonnais et le sentiment du travail bien fait. Avec trois points dans la musette et une quatrième place provisoire à un point du podium, difficile d’avoir une autre sensation que celle du plaisir. Pourtant, ce rendez-vous a bien donné l’impression de tourner au cauchemar. Car après l’ouverture du score lilloise, les dieux du foot avaient choisi de punir encore un peu plus l’OL avec la sortie d’Ernest Nuamah.

De retour à un bon niveau ces dernières semaines, le Ghanéen en a peut-être fini avec sa saison alors que le plus intéressant et important reste à venir. Un vrai coup dur pour le club et le joueur. Après sept minutes de jeu, l’OL aurait donc pu complètement couler quand un sursaut était attendu après Strasbourg. "On a appris du dernier match. Ce n’est pas parce qu’on encaisse un but et une blessure que c’est fini. On a fait le plus difficile en égalisant. On était plus en maîtrise", a savouré Jorge Maciel après la victoire lyonnaise. Malgré les vents contraires, l’OL a réussi à laisser passer l’orage et le pressing constant du LOSC pour se remettre la tête à l’endroit. Les explications à la 25e minute ont été mises en avant par l’ensemble des protagonistes, comme pour montrer que l’absence de Paulo Fonseca avait un impact que mesuré sur le rendu collectif.

Le Parc OL a aussi joué son rôle

Tout en haut du Parc OL, le Portugais a malgré tout vécu la rencontre comme s’il était sur le banc, voire peut-être un peu plus avec des signes d’insatisfaction. Toutefois, on l’a aussi vu serrer les poings quand Lacazette a égalisé puis prendre Nelson Duarte dans les bras sur le 2-1 de Cherki. Après la rencontre, Fonseca a sûrement dû féliciter ses joueurs et surtout leur force de caractère. C’est avant tout cette union collective qui est ressortie d’un choc où les imprécisions techniques ont été légion. "Plus tueur" d’après Bruno Genesio, l’OL ne s’est pas liquéfié comme à Strasbourg et cela a permis de tenir bon pendant la dernière demi-heure. "La force mentale est importante dans cette équipe. On a su montrer du caractère. Je ne pense pas que ce soit notre plus beau match de la saison. Mais niveau caractère, niveau intelligence de jeu, c'est peut-être l'un des meilleurs."

Les Lyonnais ont également pu compter sur le soutien de près de 54 000 spectateurs et au moment de courber l’échine, mais de ne pas rompre, cela a son importance et Maciel l’a rappelé. "Heureusement, on a eu un stade magnifique avec beaucoup de soutien. Ça nous a aidés pour gagner les deuxièmes ballons. Très important d’avoir ce public. Ce sera notre force jusqu’à la fin." Jean-Michel Aulas avait l’habitude de brandir l’union sacrée. Comme la saison dernière, tout un peuple devra pousser dans le même sens pour atteindre l’objectif final.

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