« Quand je suis au club, je donne tout pour le club » : Aïssa Mandi (LOSC) est un joueur de devoir | OneFootball

En bonne forme ces dernières semaines, Aïssa Mandi est un joueur de devoir. En club, au LOSC, comme en sélection, avec l’Algérie, il se modèle en fonction des besoins.

Peut-être moins en vue en 2025, qu’il débutait tout de même avec deux titularisations consécutives contre Nantes (1-1) puis Auxerre (0-0), Aïssa Mandi (33 ans) est un joueur de devoir. Après avoir vécu la majorité du mois de février sur le banc, puis l’entame du mois de mars de la même façon, il apparaissait sur le côté droit lors du déplacement du LOSC à Nantes avant la première trêve internationale de l’année. Il permettait ainsi à Thomas Meunier de souffler tout en retrouvant du rythme. Sa dynamique se poursuivait ensuite avec l’Algérie, avec laquelle il disputait deux rencontres dans leur intégralité et faisait même trembler les filets.

Il enchaîne d’ailleurs depuis, titularisé contre Lens puis lors du déplacement victorieux (1-2) des Dogues à Toulouse. La période internationale semble donc l’avoir lancé dans une dynamique positive : « Je ne prends pas l’équipe nationale comme un moyen pour me relancer, nuançait rapidement Aïssa Mandi, qui apparaissait en conférence de presse ce vendredi à deux jours de la réception de l’AJ Auxerre. J’y vais pour rendre fier mon pays, pour être le meilleur possible. Après, ce n’est pas un moyen pour me relancer. Quand je suis avec le club, je donne tout en club, et après, je donne tout en sélection. Ce n’est pas l’un avant l’autre, ou l’inverse », tenait-il à expliquer.

Le groupe prime

Recruté pour intégrer la rotation en défense centrale, derrière Alexsandro et Bafodé Diakité, Aïssa Mandi évolue également régulièrement sur le flanc droit : « Avec la blessure de Tiago (Santos), j’ai dû jouer aussi latéral droit, tenait à rappeler l’international algérien, qui est le troisième homme dans la hiérarchie sur ce côté. Après, peu importe, ça ne me dérange pas. L’essentiel, c’est d’aider l’équipe, d’être présent sur le terrain. Et puis même si je ne suis pas présent sur le terrain, il faut être le plus présent possible dans le vestiaire pour atteindre nos objectifs », lâchait-il ainsi.

Cette polyvalence l’a forcé à s’adapter, d’autant plus qu’il a souvent été aligné avec des coéquipiers différents sur l’aile : « C’est pareil dans la charnière, répondait-il instinctivement. Chaque joueur a ses qualités. Je pense qu’il faut savoir s’adapter, trouver le bon équilibre. Il y a la proximité un peu sur les postes, soit latéral droit avec le central, latéral droit avec l’ailier. Chaque joueur est différent, donc il faut savoir s’adapter et trouver ses bonnes alchimies », concluait-il Aïssa Mandi.