« Quand vous avez toutes les infos, vous comprenez », le propriétaire du LOSC défend Al-Khelaïfi

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Parisfans.fr

·25 February 2025

« Quand vous avez toutes les infos, vous comprenez », le propriétaire du LOSC défend Al-Khelaïfi

La semaine dernière, un extrait du numéro de Complément d’enquête (France 2) au sujet de Nasser Al-Khelaïfi a montré des tensions notamment entre plusieurs président de Ligue 1 et celui du Paris Saint-Germain, ainsi que de beIN Media Group. Notamment autour d’un possible conflit d’intérêts alors que la discussion porte sur les droits TV et la nécessité de choisir l’été dernier la meilleure option possible. Le propriétaire du LOSC, Maarten Petermann, a réagi dans L’Equipe à cette image négative.

« Nasser a délégué la négociation. »

Amazon a fini par offrir 65 M€ pour ce match… Mais nous devions atteindre 100 M€ et Amazon ne le suggérait que verbalement. Le rôle joué par Nasser à ce moment-là est un peu confus aujourd’hui dans les médias. Mais ce sont les clubs qui ont poussé beIN à faire une offre après avoir compris le 5 juillet que DAZN n’avait pas le budget pour ce dernier match. Nasser a délégué la négociation à Yousef (Al-Obaidly, PDG de beIN Sports France et DG de beIN Media Group). Il est venu à Londres et nous (les clubs présents et Labrune) avons eu des discussions très animées pour pouvoir présenter une proposition ferme aux clubs le 14 juillet. (…) Quand vous avez toutes les infos, vous comprenez l’agacement de Nasser. Être attaqué juste parce que les gens ne savent pas ce que vous avez fait pour essayer d’aider, ça peut faire monter les émotions.

« Nasser ne s’est joint à la fameuse visio qu’à contrecœur »

La position de NAK, à la fois président du PSG et de beIN Sports, ne vous agace pas ? Non, j’ai vu de mes propres yeux Nasser à Londres se tenir à l’écart, attendre dans une autre pièce pendant la négociation avec beIN. J’ai participé aux négos avec Yousef et nous avons eu des échanges très houleux. Après tout, sa chaîne n’est pas une organisation caritative… Et sur ce sujet, Nasser ne s’est joint à la fameuse visio qu’à contrecœur lorsque les frustrations ont pris de l’ampleur, compte tenu de la pression et du peu de temps que nous avions pour trouver une solution. »

Voilà un nouveau rappel de la prudence et du recul à avoir tant que l’on n’a pas tous les éléments d’une histoire. L’une des facettes ne suffit pas à tout comprendre et encore moins à juger. Certains présidents veulent pousser vers l’image d’un Nasser Al-Khelaïfi tyrannique et jouant sur un conflit d’intérêts, alors que l’on voit ici surtout l’envie d’avoir une avancée sans être impliqué en « multi casquettes ».

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Avec toute l’interview, à retrouver dans le journal sportif, il ressort surtout que les discussions ont été particulièrement tendues et difficiles. La Ligue 1 cherchait de l’argent, alors que les diffuseurs étaient au mieux timides. Et comme souvent, il était très compliqué de satisfaire tout le monde. Alors il y a eu un combat afin d’avoir une solution viable et Al-Khelaïfi agi du côté des présidents de clubs, pas de beIN SPORTS.

Maintenant, on espère surtout qu’un apaisement sera possible et que l’on retrouvera de la stabilité en Ligue 1. Les petites « guerres » médiatiques et le stress autour de la diffusion durent depuis bien trop longtemps. Tout cela alors que la Ligue 1 a de belles choses à offrir. Reste à travailler de manière constructive et dans le bon sens. Par exemple, avoir des terrains de qualité dans tous les stades serait une belle base.