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·25 February 2025
Quel avenir pour les Girondins de Bordeaux ? David Gluzman passe en revue la situation
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·25 February 2025
Dans le Talk, David Gluzman, banquier et spécialiste du sport business, nous détaille les scénarios possibles et envisagés après le redressement judiciaire qui prendra fin le 30 juillet prochain. Plan de continuation, plan de cession ou liquidation… Décryptage.
Les Girondins de Bordeaux doivent donner leur plan de continuation au tribunal de commerce d'ici le mois de mai. L’instance devra répondre favorablement ou non à ce plan dans un délai incompressible de 45 jours. Le club ne pourra pas en proposer un second, car il doit passer devant la DNCG fin juin.
Écoutez les propos de David Gluzman ou lisez-les :
David Gluzman dans le Talk sur WebGirondins : “Il y a 4 scénarios. Le premier c’est le plan de continuation avec Gérard Lopez (actuel président et propriétaire de Bordeaux, NDLR). Gérard Lopez négocie avec ses équipes le montant de la dette qui s’élève à 118 millions d’euros. Une bonne partie est due au compte courant d’actionnaire (40 millions d’euros). S’il garantit ce remboursement et qu’il garantit la continuation de l’activité, c’est-à-dire, 12 millions pour le financement de la saison prochaine et les AGS (assurance garantie des salaires, NDLR), Gérard Lopez est prioritaire.”
Il poursuit : “Gérard Lopez peut proposer un plan de continuation avec des investisseurs extérieurs. Ça peut être des investisseurs où il sera minoritaire, ou majoritaire. Ça peut aussi être des investisseurs où il n'y aura qu’une action pour permettre une clause de retour à meilleure fortune.”
Il ajoute : “Si la voie de plan de continuation est impossible, si les créanciers ne peuvent pas être désintéressés, si le financement de la saison n’est pas garanti, il peut y avoir un appel d'offres. Le tribunal de commerce peut faire appel à des investisseurs extérieurs qui devront s’assurer non seulement du remboursement des créanciers, mais aussi du financement de la saison. Si Gérard Lopez ne peut pas assurer la continuation de l’entreprise, c’est là où c’est ouvert. Dans ce cas-là, nous ne resterons pas en National 2. En effet, il y aurait cession de la société anonyme (SA, NDLR) actuelle, création d’une nouvelle société et cession de ses actifs à cette nouvelle société.”
Il termine : “Le scénario catastrophe, c’est le pire. C’est la liquidation totale de la société anonyme. Il n’y aurait ni Gérard Lopez, ni repreneurs.”
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