Le Journal du Real
·22 December 2024
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·22 December 2024
Enfin ! Après 20 jours et 5 matchs loin de ses terres, le Real Madrid retrouve son antre. Après avoir soulevé la Coupe Intercontinentale mercredi à Doha (3-0 contre Pachuca), les hommes d’Ancelotti reviennent au championnat avec un seul objectif : conclure l’année sur une note positive. Troisièmes avec un match en retard, les Madrilènes restent au contact du sommet, mais le nul (3-3) face au Rayo Vallecano samedi dernier rappelle que chaque point compte.
De l’autre côté, Séville se présente au Bernabéu avec peu de certitudes. Douzièmes au classement, les Andalous s’appuient sur un Dodi Lukébakio en forme (7 buts), mais restent à la peine cette saison. La dernière victoire andalouse face au Real Madrid remonte à 2018.
Depuis, les confrontations tournent systématiquement à l’avantage des Madrilènes. La dernière rencontre s’était soldée par une victoire 1-0 le 25 février dernier, grâce à celui qui adore les filets sévillans : Luka Modrić.
Carlo Ancelotti devra composer sans Vinicius Jr., suspendu pour accumulation de cartons jaunes. Un coup dur pour l’attaque madrilène, tant le Brésilien est en forme ces dernières semaines. Ferland Mendy fait son retour dans le groupe, renforçant une défense souvent amputée par les blessures cette saison.
Si l’absence du nouveau The Best préoccupe certains Madridistas, les hommes en forme sont là pour dissiper toute inquiétude. Qui sont-ils ? Mbappé, enfin libéré de son « adaptation » selon son coach, et Bellingham, irrésistible avec 5 buts lors de ses 5 derniers matchs de Liga.
Ce dernier match de l’année ne se résume pas à une simple formalité. Battre Séville, c’est boucler la boucle : la Maison Blanche avait démarré 2024 par une victoire (1-0 contre Majorque) et entend bien la terminer de la même manière.
Trois points ce dimanche, et les Merengues finiront l’année dans la roue des leaders, prêts à en découdre dès janvier. La reprise s’annonce corsée avec un déplacement à Valence le 3 janvier pour un match en retard qui pourrait s’avérer décisif.
Le Santiago Bernabéu s’apprête à vibrer une dernière fois avant la trêve, et pour les hommes d’Ancelotti, il n’y a qu’une option : finir l’année en patron.