Tchouaméni ravive la flamme de l’amour avec le Bernabéu | OneFootball

Tchouaméni a traversé des semaines délicates à Madrid. Le 16 janvier, lors d’un match de Coupe contre le Celta, il a été accueilli par des sifflets, conséquence de sa prestation mitigée en défense centrale lors de la Supercoupe d’Espagne face au Barça (2-5). Plutôt que de douter, l’ancien Monégasque a répondu de la meilleure des manières : sur le terrain.

Depuis ce jour-là, repositionné au milieu, il ne cesse de monter en puissance. Contre le Rayo Vallecano, il a livré une prestation de haut niveau avec huit récupérations, quatre interceptions et six duels gagnés. Il est également à l’origine du premier but madrilène, avec une récupération suivie d’une passe verticale décisive dans la construction de l’action conclue par Mbappé. Carlo Ancelotti a d’ailleurs tenu à saluer son impact. Selon AS, l’entraîneur italien a souligné : « Il a un caractère et une personnalité très forts. C’est un travailleur sérieux et professionnel. Il a très bien géré les critiques. »

Tchouaméni et Modric, une complémentarité évidente

Aux côtés de Luka Modric, le Français semble avoir trouvé le parfait équilibre. Contrairement à son association avec Camavinga, parfois moins fluide en termes de placement, son duo avec le Croate fonctionne à merveille. L’international français se concentre sur ses tâches défensives tout en assurant un rôle clé dans la relance. « Le duo Modric-Tchouaméni a fait un très bon match », a confirmé Ancelotti dans des propos relayés par AS.

Ses récentes performances confirment sa montée en puissance. Contre l’Atlético, il a récupéré sept ballons et intercepté quatre passes. Face à Gérone, il s’est encore illustré en sentinelle, coupant les lignes adverses et sécurisant l’entrejeu. Tchouaméni est aujourd’hui un élément incontournable du milieu madrilène. Et les sifflets du Bernabéu ne sont plus qu’un lointain souvenir.

EDGAR YON