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·28 December 2024
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Tandis que l'ASSE se battait pour obtenir son maintien en Ligue 1 en 2022, Paul Bernardoni rejoignait l'effectif de Pascal Dupraz pour sauver le club. Mais si le portier insufflait un nouveau souffle aux Verts, ce dernier n'a pas pour autant permis aux Verts de rester en Ligue 1. Paul Bernardoni s'est exprimé pour le média La Var.
Paul Bernardoni (ancien gardien de l'ASSE) : "En mars 2021, Stéphane Moulin annonce son départ à la fin de la saison. La saison suivante, après une dizaine de matchs, je tombe malade. Ils m'ont mal soigné. Puis, à mon retour, le feeling avec le coach n’est plus là. Au mercato d’hiver, Saint-Étienne me contacte pour relever le défi de sauver le club. L’idée me séduit, un club comme Saint-Etienne, ça me parle.
Opération commando, j’ai tout de suite compris que c’était un club avec un standing au moins équivalent à celui de Bordeaux, voire plus. Mais j'arrive surtout dans un vestiaire malade, profondément atteint. (...) Quand je rejoins Saint-Étienne, c’est pour jouer et relever un défi. Je me dis que s’il y a bien un club où un miracle peut se produire, c’est ici."
Paul Bernardoni : "On réalise une remontée exceptionnelle. Sur la période où je suis là, on prend 20 ou 22 points. Si tu projettes ça sur une saison entière, ça fait plus de 40 points. On arrive aux barrages et on perd aux tirs au but. Je crois que c’est le pire souvenir de ma carrière. Je l’assume, mais c’est difficile à encaisser. En un instant, tu passes de héros à joueur à abattre, alors que pendant six mois, j’ai tout donné et livré des performances solides.
Les supporters qui envahissent le terrain pour taper tout le monde. C’était une mauvaise image du football. Tellement dommage, surtout pour un monument comme Saint-Étienne. Quand ils sont remontés, ça m’a fait plaisir. Ils ne pouvaient pas rester en Ligue 2."
Paul Bernardoni : "Les causeries étaient mythiques. Il est vraiment terre à terre. "Si vous voulez gagner, vous me suivez. S’il faut saigner, vous saignerez." Moi, ça me parle, ce genre de discours. C'est brut.
À Nantes, pour la 38ᵉ journée de Ligue 1, j'ai fait un très gros match. Il nous fallait un nul pour décrocher les barrages. On prend un penalty, on perd 1-0, et Hamouma égalise avec un troisième but. À la mi-temps, le coach était en feu. Avec ses bagues aux doigts, il tapait sur sa tête en hurlant. C’était intense. Je ne saurais pas trop l’expliquer, mais ça nous a réveillés. Même si j’étais déjà dans mon match, cette énergie nous a remis dedans."