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·10 January 2025

Will Still : « Je savais en venant ici que tout n’allait pas être rose et magique »

Article image:Will Still : « Je savais en venant ici que tout n’allait pas être rose et magique »

Battu par Toulouse à Bollaert, en plein coeur d’un mercato d’hiver compliqué, le RC Lens  vit un mois de janvier délicat. Mais son entraîneur Will Still continue de montrer un visage serein, à 2 jours d’un déplacement à ne pas manquer chez le 17e, Le Havre.

Lensois.com : Will Still, comment vivez-vous ce début d’année particulier pour le RC Lens, car mouvementé sur le plan du mercato ? Je le vis en toute connaissance de cause. Je savais qu’en venant ici pour remplacer Franck Haise, en connaissant les besoins financiers du club, tout n’allait pas être rose et magique avec des papillons dans tous les coins. Je savais qu’on allait perdre des joueurs importants. On ne s’attendait pas forcément à ce que Brice (Samba) parte maintenant, que Kodir (Khusanov) parte peut-être également cet hiver, mais je savais aussi qu’on allait devoir combler les départs, ce qui se fera. Je savais que tout n’allait pas être parfait. Et encore, on est 7es à quelques points des équipes qui sont devant et on vient de faire venir un buteur (ndlr : Goduine Koyalipou). On essaye d’aller dans le bon sens. Je sais que de l’extérieur, on voit une sorte de tornade autour du club, mais de l’intérieur, il n’y en a pas du tout, on a mangé tous ensemble avec le staff, c’était très bien. On se concentre sur dimanche et je vis ça tranquillement.


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Votre position est-elle facile à vivre ? Je me sens bien, j’étais embêté par la défaite contre Toulouse, mais encore une fois elle est a l’image de ce début d’année. Après le match, un supporter très fâché, et je le comprends, m’a interpelé et m’a demandé quelle était la différence entre ce que je faisais à Reims et ici. J’ai dit c’est simple, à Reims on avait Balogun qui met 22 buts sur la saison. Ici on n’est pas assez efficace. C’est un problème qui a été observé et reconnu, sur lequel on travaille comme le montre l’arrivée de « Koya » (ndlr : Koyalipou). Je n’ai pas changé l’entraîneur que je suis. On a fait des bons matches dans le contenu, d’autres moins. Je sais qu’il y a toujours une inquiétude, la presse va parler de ci ou ça, mais c’est dans nos cordes de battre Le Havre dimanche. Seulement pour ça on devra être bons, solidaires et montrer notre meilleure image. Je sais que vous aimeriez que je dise, « c’est chaud, je ne me sens pas bien », mais ce n’est pas le cas.

« Il y a un aspect psychologique ou mental qu’il faut changer. Je l’ai déjà dit en début de saison mais là ça devient assez alarmant »

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Sur vos problèmes offensifs, il y a toujours un déficit qui ressort sur vos centres…Comment y remédier ? J’ai longtemps analysé le nombre de centres qu’on met dans la surface. Pour moi c’est plus un problème dans la tête des joueurs. C’est de la détermination, de la conviction, de la rage. On arrive trop gentiment dans les 16 mètres, il n’y a pas cette rage. Sur les coups de pied arrêtés, c’est pareil. Si on n’y croit pas, on ne marquera jamais. On est un peu gentil dans ce domaine. Il faut qu’on passe un cap. Il y a clairement un déficit mais c’est pour ça que « Koya » a été pris. Il apporte cette détermination, cette rage de vouloir être au bon endroit au moment. On a regardé nos statistiques et on aurait dû marquer presque deux fois plus. C’est frustrant mais on va continuer. Il y a un aspect psychologique ou mental qu’il faut changer. Je l’ai déjà dit en début de saison mais là ça devient assez alarmant.

Comment abordez-vous ce match au Havre, 17e et qui vient de subir une gifle 5-1 à Marseille ? C’est une équipe qui a joué avec pas mal de malchance. C’est une bonne équipe. Ils viennent presser homme pour homme. Il y a une structure défensive hyper claire et organisée. Sur pas mal de rencontres, ils ont joué de malchance. Ils auront à cœur de rectifier le tir par rapport à la semaine dernière. On s’attend à un challenge, à un match difficile. Si on est efficace, qu’on est bon dans ce qu’on fait, on va se rendre la vie facile. Sinon, on va devoir travailler très dur.

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