Le Journal du Real
·2 de mayo de 2025
Ancelotti et le Brésil, un feuilleton entre famille et promesses suspendues

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·2 de mayo de 2025
Depuis plusieurs mois, la Confédération brésilienne (CBF) courtise le Mister. D’après Relevo, Ancelotti disposait non seulement d’un accord verbal avec la CBF, mais également d’un staff déjà esquissé et d’un salaire proche de ses 11 millions d’euros actuels au Real Madrid. L’objectif ? Mener le Brésil jusqu’à la Coupe du monde 2026. Des réunions se sont même tenues à Madrid et à Londres pour poser les bases de ce nouveau projet. Mais malgré la tentation, l’opération a été mise en pause, freinée par l’emprise de la Maison Blanche et des incertitudes personnelles.
Au cœur du casse-tête : Davide Ancelotti. Fidèle adjoint de son père depuis l’époque du PSG, il souhaite désormais voler de ses propres ailes. Représenté par l’agence DV7 de David Villa, il a été sondé par plusieurs clubs anglais séduits par son profil. Problème : aucune offre ne l’a pleinement convaincu. Carlo, lui, souhaite qu’il reste jusqu’au Mondial 2026 — voire au-delà. Une séparation difficile à envisager, tant le duo père-fils semble indissociable depuis plus d’une décennie. Cette incertitude complique tout pour la Seleção, qui n’a pas l’intention d’attendre indéfiniment.
En cas de refus de Davide, Carlo Ancelotti avait anticipé. Selon Relevo, Paul Clement, son ancien adjoint au Real entre 2013 et 2015, devait reprendre le flambeau. Libre et expérimenté, l’Anglais est un proche de longue date. Autour de lui, Ancelotti avait prévu d’embarquer son noyau dur : Beniamino Fulco (son gendre), Francesco Mauri (fils de son ancien préparateur physique) et Simone Montanaro, son analyste big data depuis Naples. Une « famiglia » élargie qu’il souhaitait imposer à la CBF, quitte à bousculer les usages de la fédération brésilienne.
Mais au Real Madrid, cette préparation n’est pas passée inaperçue. Elle révèle même des tensions internes. Luis Llopis, entraîneur des gardiens depuis l’ère Zidane, n’était pas prévu dans le staff brésilien. Antonio Pintus, préparateur physique emblématique, voit sa relation avec le clan Ancelotti se tendre. Critiqué pour certaines baisses physiques de l’équipe, il n’a jamais été impliqué dans les discussions avec la CBF. Pourtant, ces deux figures pourraient rester sous l’ère Xabi Alonso, favori pour succéder à Ancelotti. Le Real Madrid se prépare à tourner une page. Mais avec des remous à tous les étages.
LEO JOBERT