Incertitude autour de l’avenir de cadres dans le sprint final : pas d’inquiétude au LOSC pour Jennifer Mendelewitsch (RMC) | OneFootball

Laissé sur une semaine aux résultats plombants, le LOSC s’apprête à vivre un sprint final déterminant pour son avenir. Celui de ses cadres pourrait-il être la source de certains dysfonctionnements ? Jennifer Mendelewitsch n’y croit pas.

« Huit matchs, huit finales », c’est ainsi que le LOSC se projette vers ses derniers rendez-vous de la saison alors que ses hommes, tombés à Nantes (1-0) samedi dernier, sont désormais devancés par l’Olympique Lyonnais en Ligue 1. La lutte pour le podium s’annonce acharnée et les pronostics vont bon train. Ce qui est certain, c’est que les Dogues n’ont plus leur destin en main. Seront-ils capables de rebondir ?

Cette interrogation a fait l’objet d’un vif débat sur les ondes de la radio RMC mardi, et plus précisément sur le plateau de l’émission Génération After où la situation contractuelle de certains joueurs a été pointée du doigt comme pouvant être à l’origine d’une potentielle baisse de régime. Plusieurs joueurs ont été cités, tels que Rémy Cabella, Angel Gomes et Jonathan David, dont les baux arrivent à expiration en juin prochain, ainsi que Lucas Chevalier et Edon Zhegrova, des profils attractifs sur le marché des transferts.

Le LOSC doit-il craindre le pire lors du sprint final ?

Agent de joueurs, de Mohammed Kudus pour ne citer que lui, Jennifer Mendelewitsch n’a pas fait part de la moindre once d’inquiétude au contraire de certains de ses compères : « Je ne pense pas du tout que ce soit lié aux fins de contrat des uns ou des autres. Mais que la mauvaise passe du LOSC est surtout liée à l’absence de Zhegrova qui, pour moi, était le joueur qui permettait à Lille de performer, voire de surperformer parfois, juge-t-elle pour débuter.

Les joueurs en fin de contrat et les partants ont eux aussi à cœur d’être le meilleur possible pour justement aller chercher le meilleur club et le meilleur contrat ailleurs. Ce sont des joueurs qui vont être performants. Ce n’est pas du tout une problématique à mes yeux », poursuit ainsi la chroniqueuse.

Face à ces certitudes, le débat vivote et se dirige vers une autre tournure. Le LOSC sera-t-il capable de rebondir l’été prochain au vu des nombreux départs annoncés ? « La cellule de recrutement du LOSC a, je pense, déjà anticipé cela depuis longtemps. […] C’est un club qui va très bien savoir gérer ça. Il y aura un mercato cet été et il n’y a pas de surprises. Quand les joueurs n’ont pas prolongé le 18 mars, tu sais déjà que tu dois travailler sur la saison prochaine, sourit Jennifer Mendelewitsch en connaissance de cause.

C’est extrêmement différent d’être actif sur un mercato de janvier où les opportunités sont rares. Je ne vois pas l’intérêt de faire du nombre l’hiver s’il n’y a pas de qualité. C’est totalement différent que lorsqu’il y a le temps d’anticiper comme en été. Ce sont des joueurs en fin de contrat, pas des attaques lors des derniers jours du mercato sur des joueurs sur lesquels ils bâtissent leur saison. Le LOSC a l’habitude de recruter sur des championnats peu onéreux. Honnêtement, avec l’anticipation, je ne pense pas que cela posera des problèmes. Leur premier objectif était d’assainir leur situation financière, c’est fait et en train de se faire, donc on sait qu’il y a des moyens limités. Par contre, ils sont créatifs et je ne les vois pas partir avec un effectif très affaibli quand tu connais déjà l’identité des partants avant l’été », conclut-elle ainsi, plutôt confiante pour le LOSC, tant pour cette fin de saison que pour l’exercice suivant.