Les tribunes françaises unies avec les Verts contre Retailleau | OneFootball

Une union qui s'est traduite par de nombreux messages dans les tribunes. Dès vendredi soir du côté de Strasbourg pour la venue de Lyon, avec un message simple et sans équivoque : "Liberté pour les ultras".

Du côté de Pau, le Ministre de l'Intérieur est nommément visé : "Retailleau : Nous te ferons tous barrage". Même chose au stade Gabriel Montpied pour la rencontre entre Clermont et Amiens, avec un message commun des supporters des deux camps : "Retailleau, ta seule obsession : La représsion... d'Amiens à Clermont, unis contre les dissolutions."

Les tribunes messines se sont aussi prononcées, avec du côté de la Horda Frenetik : "Ultras : Contre la répression - Stay Rebel" tandis que la Gruppa a sorti une longue banderole en guise d'avertissement : "B. Retailleau : Le véritable dialogue suppose la reconnaissance d'interlocuteurs - pas d'interlocuteurs pas de dialogue - pas de dialogue, pas de paix - Pas de paix... Le Ministère de l'Intérieur en prend la responsabilité ?"

Du côté du Stade Bauer, le ministre de l'Intérieur n'est pas le seul visé, Marie Barsacq, la ministre des Sports en prend aussi pour son grade : "Opportunisme politique à l'intérieur, lâcheté politique aux sports, Retailleau-Barsacq : Ministres du chaos, non aux dissolutions d'associations de supporters".

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Toujours sur cette journée de vendredi, le championnat de National 1 a vu aussi des groupes s'exprimer. Ce fut le cas du côté de Concarneau avec les Sochaliens : "Retailleau : Commanditaire d'un chaos total dont vous serez l'unique responsable". Du côté de Rouen pour la rencontre face à Dijon : "Retailleau, gros bras avec les Ultras - Petits bras avec les OQTF." Dans l'autre derby du Nord entre Valenciennes et Boulogne sur Mer, les Roisters ont sorti un message : "Retailleau : Enlever les groupes structurés et les interlocuteurs reconnus n'arrangera rien... Bien au contraire !" Enfin à Nancy, pour la réception du Mans avec un message des supporters nancéiens : "Retailleau : La dérive solitaire".

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Le samedi, le mouvement s'est amplifié avec notamment la rencontre entre Grenoble et Lorient qui a vu les groupes Grenoblois afficher de nombreux messages : "Le Chaudron ne se dissout pas" - "Retailleau : Le pyromane qui se rêvait pompier, l'incompétence au sommet de l'état" - "Bruno Retailleau : 10 ans de dialogue balayés d'un revers de manche, les dissolutions des groupes ultras, une décision en dépit du bon sens". Les supporters de la tribune ouest ont par la suite quitté la tribune en solidarité avec les supporters lorientais, bloqués à l'entrée du parcage suite au refus de leur club de faire entrer des messages finalement exposés en dehors du stade des Alpes : "Retailleau : Politique répressive et démago, les ultras en ont assez d'être votre labo".

Toujours au sein de la deuxième division française, le message du Kop Rouge de Guingamp : "Retailleau à faire cavalier seul, ça va te retomber sur le coin de la gueule".

Toujours le samedi mais cette fois-ci en Ligue 1, du côté du Stade Louis II avec un message des Ultras Monaco : "BR : La dissolution ne sera jamais la solution". À Reims, les Marseillais ont aussi affiché leur solidarité : "Retailleau : Stop aux dissolutions de groupes ultras" - "La passion ne se dissout pas".

Dimanche, les Toulousains se sont montrés revendicatifs également : "Retailleau : S'il y en a bien un qui se voile la face, c'est toi. Vive le sport. Et donc, a bas les dissolutions" dans le secteur visiteurs, les Brestois ont sorti une banderole faisant écho à celle des Toulousains : "Retailleau : Mets les voiles".

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Lors du multiplex, plusieurs groupes ont suivi le mouvement à Angers avec les supporters rennais : "Retailleau : Seul contre tous, vos dissolutions n'engendrent que le chaos". À Auxerre avec les supporters locaux : "Retailleau, supporter son club n'est pas un crime" et enfin au Havre, avec du côté des Barbarians : "Liberté pour les Ultras - Retailleau : Sans association plus aucune discussion | Pas d'adversité face à la répression, à l'unisson contre les dissolutions" et du côté de Nantes : "Vous menez un groupe, vous les attaquez tous !"

Enfin lors du derby de Nord qui est venu clôturer cette 27e journée de Ligue 1, les supporters des Dogues sont venus rappeler une casserole du Premier Ministre, accusé de tricherie dans le jeu Intervilles en 1997 : "Retailleau : D'Intervilles à Beauvau c'est magouille et compagnie". Du côté de Lens, des messages en dehors du stade : "Retailleau : T'es seul contre tous. Notre passion ne se dissout pas".

Le mouvement a même dépassé les frontières avec notamment un message outre-rhin à Fribourg : "Notre passion ne se dissout pas".