« On l’avait payé très cher », l’Amiens SC ne veut pas répéter les mêmes erreurs de déplacement à Clermont | OneFootball

Alors que les moyens de déplacement en retour de trêve internationale sont toujours un sujet, Omar Daf et Régis Gurtner espéraient que la direction consentisse l’effort de se déplacer en avion à Clermont. Demande à laquelle l’Amiens SC devrait bien accéder, au grand bonheur des organismes amiénois.

L’avion plutôt que le bus pour Clermont ?

À peine Omar Daf avait-il le temps de s’asseoir pour débuter sa conférence de presse, ce mercredi, que le sujet était déjà mis sur la table : comment l’Amiens SC se rendra-t-il à Clermont ? « On est en train de regarder parce qu’on a deux déplacements importants, répondait l’entraîneur amiénois, projeté sur Clermont, vendredi, et Ajaccio, le week-end dernier. Initialement, c’est prévu en bus, mais les dirigeants sont en train de faire les efforts pour qu’on se déplace (en avion) et mettre tous les atouts de notre côté. »

Régis Gurtner, qui assurait lui que le déplacement en avion était acté, s’en réjouissait. « C’est plus rapide, note le capitaine amiénois. Le club – il faut le souligner aussi – a fait l’effort sur un match très important de faire le déplacement en avion. Pour ce genre de match, c’est important d’avoir les bonnes conditions et de se déplacer rapidement la veille du match pour bien se préparer. Je pense que le club a mis les moyens là-dessus pour le faire. Ce n’est pas parce qu’on va se déplacer en avion qu’on va gagner le match demain, mais ce sont des petites choses qui font qu’on se prépare du mieux possible pour ce match-là. »

Au mauvais souvenir de Guingamp

D’autant que le dernier déplacement en bus en retour de trêve internationale, à Guingamp le 22 novembre dernier (défaite 3-0), est loin d’être un bon souvenir. « On l’avait payé très cher, se rappelle Omar Daf, décidé à en tirer les leçons. Sur ce match-là, on avait voulu maintenir la confiance sur certains garçons, mais c’était très, très dur après le retour de sélection pour certains. On a eu une discussion, je pense que le club fera le nécessaire pour qu’on puisse se déplacer dans les meilleures conditions. »

Le technicien sénégalais, bien au fait de l’impact des voyages entre l’Afrique et le continent européen, sait que Louis Mafouta, Rémy Vita ou encore Rayan Lutin – Abdelhamid Aït Boudlal n’a disputé “que” des matches amicaux – sortent de « matches d’une pression énorme » et sait la nécessité de « prendre en compte la charge émotionnelle et la fatigue pour les garçons qui ont joué. »

Régis Gurtner, lui, est resté en Picardie ces deux dernières semaines. Du haut de ses 38 ans, le portier amiénois est bien conscient de l’impact des conditions de déplacement « Dans ma carrière ? Il y a tout eu, sourit-il. On a fait des dix heures de bus et puis on a gagné. Mais on a aussi fait 30 minutes d’avion pour perdre le lendemain. On va essayer de rendre au club sur le terrain. » Sans doute l’issue de la rencontre aura-t-elle un impact sur la manière dont la direction abordera les prochains déplacements, aussi.

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport