PSG - OM : la Commission de Discipline de la LFP répond à Véronique Rabiot | OneFootball

Le président de la Commission de Discipline de la LFP a répondu à Véronique Rabiot.

De quoi clôturer un dossier qui traîne maintenant depuis le Classique ? Le 16 mars dernier, le Paris-Saint-Germain s’imposait sur le score de trois buts à un face à l’Olympique de Marseille. À cette occasion, la tribune Auteuil avait décidé de déployer des banderoles anti-Rabiot, dont une totalement abjecte visant le père du joueur, disparu dans des conditions difficiles. Ce mercredi 2 avril, la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a effectivement annoncé la fermeture partielle de la tribune Auteuil pour un match, ainsi qu’une amende de 20 000 euros pour les débordements survenus en tribunes. Une aberration selon Véronique Rabiot, mère et agente de l’international français.

"Je ne rentre pas du tout dans les dialogues avec les gens qui sont impactés par la Commission et les décisions. Elle prend ses décisions en son âme et conscience. Je suis très discret dans la sphère médiatique parce que, par définition, la Commission ne doit pas justifier et commenter tout le temps ses décisions" a répondu, dans un premier temps, le président de la Commission de Discipline de la Ligue sur le plateau de L’Équipe.

"Ce n’est pas notre sujet premier"

Puis Sébastien Deneux d’expliquer le rôle de son organisme. "Le principe essentiel qui guide toutes les décisions de la commission, c’est celui de la proportionnalité. Si on revient sur le cas de madame Rabiot, qui parle sous le coup de l’émotion, certes la banderole était nauséabonde, dégueulasse même, mais ça n’est pas notre sujet premier. Notre sujet à nous, c’est d’évaluer la responsabilité du Paris Saint-Germain. Et ce qu’on a constaté, c’est qu’avant le match le club a fait énormément d’effort pour qu’il y ait le moins d’incident possible." Selon ce dernier, le Paris-Saint-Germain a fait le nécessaire, avant et pendant la rencontre pour ne pas être particulièrement sanctionner par l’instance.

"Le PSG avait travaillé, en amont du match, avec ses groupes de supporters pour qu’il y ait le moins d’incidents possibles. Avant le match, ils avaient bien travaillé. Ce n’est pas vrai de dire qu’ils n’ont rien fait. Les banderoles ne sont pas rester longtemps. Elles sont restées environ deux minutes. Le barème disciplinaire auquel on faisait référence était celui d’une amende. Il suffit de regarder les autres dossiers."

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