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·30 mars 2025
Anglais, sud-américains ou français, une « culture derbys » existe bien dans le groupe lensois

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·30 mars 2025
Ce dimanche, le RC Lens se déplace à Lille pour jouer l’un des principaux derbys de France,. S’il y a peu de régionaux de l’étape dans le groupe lensois, l’importance de ce type de rencontres semble être bien mesurée, même si lors de notre sondage de vendredi, vous étiez 55% à exprimer l’impression qu’il s’agissait de matches comme les autres pour la plupart des joueurs. Ne serait-ce que parce qu’en tant que fans de football avant d’être joueurs ou entraîneurs, ils se passionnent eux-mêmes pour certains rendez-vous.
Will Still a ainsi par exemple été biberonné aux derbys anglais, que ce soit de Liverpool ou de Londres. Mais les derbys français l’ont aussi interpellé avant son arrivée : « Etant né d’une culture anglaise, ce sont les derbys londoniens ou encore Liverpool-Everton. Après, on était abonné à Canal + donc on suivait les Lens – Lille, Lyon – Saint-Etienne ou Paris SG – Marseille. On suivait tout à la maison. Mais, avec deux parents anglais, on était dirigé vers l’Angleterre. »
Samedi, Adrien Thomasson a également évoqué sa relation avec les derbys, lui qui a grandi non loin de Lyon et Saint-Etienne. Il raconte : « Pour moi, Lyon-Saint-Etienne, ça a toujours été le derby qui m’a marqué, étant donné que je suis de la région. Et je pense qu’honnêtement, c’est un des, ou peut-être le plus gros derby en Ligue 1. Ce sont des matches que je regardais avec beaucoup d’attention parce que je voyais la rivalité entre les supporters, et j’étais assez impressionné. J’en ai vécu un à Gerland (ex stade de Lyon) et un à Geoffroy Guichard. Et ça m’avait vraiment marqué parce que j’ai vu d’autres matches aussi dans ces stades-là, mais j’avais senti que c’était à part, qu’il y avait beaucoup plus d’attente, beaucoup plus de bruit dans les deux stades. » Mais il y a des derbys avec lesquels il est toujours difficile de rivaliser, même pour certains des plus chauds d’Europe : ceux qui se jouent en Amérique du Sud. Adrien Thomasson a aussi un œil dessus : « A l’échelle mondiale, j’ai toujours été impressionné par les derbys sud-américains. Forcément avec beaucoup d’ambiance, des stades très très chauds, des Boca Juniors-River Plate (ndlr : derby de Buenos Aires) par exemple. Mais il y en a tellement d’autres. Avec Fac (Medina), on a souvent discuté de ça, parce que lui il est à fond River Plate. Et moi je suis plus Boca, donc on a souvent eu des désaccords. Surtout quand on savait que les matchs arrivaient ! » Autant dire que l’on peut aussi compter sur des éléments comme Facundo Medina ou Deiver Machado, le genre de joueurs qui peuvent se relever la nuit pour suivre un derby sud-américain en direct, pour mesurer le poids de ces duels, même loin de leur pays.
Peu importe la région, le derby est pris très au sérieux par le milieu savoyard : « Ce sont des matchs qui m’ont toujours fasciné. Même quand j’étais à Strasbourg et qu’on jouait contre Metz, quand j’étais à Nantes et quand on jouait contre Rennes… Ça a toujours été des matchs où je sentais que la semaine était un peu différente des semaines habituelles. Et ça m’a toujours, je dirais, attiré ». Il rappelle en revanche que la pression et les attentes ne doivent pas tomber dans les excès : « Il faut que ça reste quand même du sport, que les acteurs du match soient concentrés pour donner un beau spectacle. Et c’est ce qu’on va essayer de faire ce dimanche. »
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