Le Journal du Real
·8 avril 2025
Arsenal – Real Madrid (3-0) : les notes du match !

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·8 avril 2025
Deux ans plus tard, le Real Madrid s’est pris un gros score en Angleterre. Le bourreau des Merengues était Declan Rice et il nous a rappelé les meilleures heures d’un garçon que l’on connait bien à Madrid : David Beckham. 3-0, les Madrilènes ont besoin d’un miracle pour se qualifier en demi-finale.
Thibaut Courtois (3/10) : Thibaut Courtois a réalisé deux grosses double-parades, mais ça n’a pas été suffisant pour sauver les siens. La note est sévère, mais quand vous vous en prenez trois, c’est le tarif qui vous attend. Surtout que le premier but des Gunners aurait pu être évité si le mur avait été mieux placé.
Federico Valverde (5/10) : L’Uruguayen a fait ce qu’il devait faire ce soir, c’est-à-dire essayer de contenir Gabriel Martinelli. Quand Carlo Ancelotti a décidé de le replacer au milieu de terrain et faire entrer Lucas Vázquez, le Real s’est pris le troisième.
Raul Asencio (5/10) : Le Canterano disputait à l’Emirates son premier quart de finale de Ligue des champions. Comme ses coéquipiers, il a répondu présent défensivement en première mi-temps, avant de prendre l’eau dès l’ouverture du score des Gunners.
Antonio Rüdiger (4/10) : Strapé au genou gauche, l’Allemand joue sur une jambe et cela se ressent dans son jeu. En leader, il était celui qui donnait de la voix – avec Alaba – pour recadrer sa défense en première mi-temps, avant de laisser couler le navire. C’est lui qui est mal placé sur le but de Merino.
David Alaba (5/10) : Positionner Alaba latéral gauche aurait pu être une masterclass… Malheureusement, le Real a fini par en prendre trois. L’Autrichien a également joué sur une jambe – sa cuisse gauche était strapée -, mais ses relances… un pur bonbon. Ça fait du bien de voir un joueur à ce poste être aussi serein, ça nous avait manqué.
Luka Modric (5/10) : Lukita a fait son match jusqu’au but de Declan Rice. Ancelotti a décidé de le sortir à 2-0 pour faire entrer Lucas Vázquez, une sacrée erreur.
Eduardo Camavinga (3/10) : Ce n’était pas le pire match de Camavinga, mais il n’a pas été non plus crucial. Problème, une protestation en fin de match lui a valu un carton rouge. Difficile saison pour le Français.
Jude Bellingham (5/10) : L’Anglais est le leader naturel de cette équipe, et ça se ressent depuis la tribune de presse. Si l’un de ses gars perd un ballon, il va être là pour aller aider le copain. S’il faut donner de la voix et réveiller certains d’entre eux, il le fait sans problème. Et s’il faut discuter tactique avec Ancelotti pour ensuite donner des consignes aux autres, c’est lui qui est appelé.
Rodrygo (3/10) : Le Brésilien est le joueur offensif parfait dont chaque équipe a besoin quand il s’agit d’aider à défendre. Malheureusement, il a été totalement inoffensif dans les derniers mètres adverses et c’est là qu’on l’attend.
Kylian Mbappé (3/10) : Le Français a raté un sacré face à face en première mi-temps, même si tout le mérite est à attribuer à Raya, qui a anticipé l’angle fermé, celui qu’affectionne Mbappé. Avec un peu plus de sang-froid, l’histoire aurait pu être différente.
Vinicius Jr (2/10) : Comme ses coéquipiers, Vini a été focus défensivement durant la première mi-temps, et cela a fait plaisir. Maintenant, offensivement… Quelle catastrophe. Loin du Vinicius Jr que l’on a connu ces dernières saisons.
Lucas Vázquez (2/10), entré en jeu à la place de Luka Modric à la 71e minute : Notre très cher Lucas Vázquez, que l’on apprécie énormément, nous fait de la peine. Et à ce rythme-là, le mieux c’est d’arrêter en fin de saison. Merci pour tout, soldat.
Fran Garcia (non noté), entré en jeu à la 79e minute.
Brahim Diaz (non noté), entré en jeu à la place de Rodrygo à la 85e minute.
Carlo Ancelotti (5/10) : Ses choix auraient pu s’avérer payants. Dommage, le Real Madrid s’est fait avoir sur deux coups francs tirés directement – alors que l’on redoutait les coups de pied arrêtés travaillés. Il faut dire que la patte droite de Declan Rice est un pur régal. Ses changements ont été malgré tout catastrophiques, comme souvent.
Pablo Gallego, à l’Emirates Stadium (Londres).