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·23 mars 2025

Equipe de France - Varane, Sakho, Cabaye... les anciens internationaux honorent Olivier Giroud

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Pour L'Équipe, plusieurs grands noms du football français ont évoqué le cas d'Olivier Giroud, qui sera honoré avant les quarts de finale retour de Ligue des Nations entre la France et la Croatie, ce dimanche.

Ce dimanche, à l'occasion du quart de finale retour de Ligue des Nations face à la Croatie, la France honorera Olivier Giroud avant la rencontre. Désormais loin de l'Europe, du côté de Los Angeles, le champion du monde français recevra un hommage pour sa carrière international d'exception, qu'il a décidé d'arrêter en juillet dernier, quelques jours après la fin de l'Euro 2024.


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"Il a toujours placé l'EDF au-dessus de tout" affirme Deschamps

Pour L'Équipe, plusieurs anciens internationaux français, qui ont pu le côtoyer lors de plusieurs rassemblements à Clairefontaine, ont exprimé tout leur respect à l'égard de l'ancien montpelliérain. Et pour débuter, qui ne pourrait mieux parler de la carrière Bleu de Giroud que Didier Deschamps. L'ancien marseillais, qui arrêtera son mandat de sélectionneur après la coupe du monde 2026, a toujours côtoyé Giroud, depuis son arrivée en juillet 2012.

"C'est toujours compliqué de ressortir un souvenir, une anecdote, alors que nous avons passé douze années ensemble, en sélection. Sa longévité parle d'elle-même. C'est son mérite. Ce que je retiens d'abord, c'est son attachement viscéral au maillot bleu. Comme moi, il a toujours placé l'équipe de France au-dessus de tout, même quand il a connu des périodes moins heureuses. Quand nous partons au Qatar pour disputer la Coupe du monde (en 2022), il sait très bien, au départ, qu'il ne sera pas forcément titulaire. Les circonstances (la blessure de Karim Benzema) ont fait qu'il l'a été lors du premier match (contre l'Australie). Et c'est au Qatar qu'il est devenu le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France", a relevé Didier Deschamps.

Varane marqué par son premier match contre Giroud

Alors en pleine éclosion avec son club formateur, le RC Lens, l'ancien défenseur Raphaël Varane, qui a mis fin à sa carrière de footballeur en septembre dernier, est revenu sur son premier match face à Olivier Giroud, qui évoluait sous les couleurs du MHSC. "Mon premier match en professionnel, à Bollaert, contre Montpellier (le 7 novembre 2010, alors qu'il avait 17 ans), j'ai en face de moi Olivier Giroud (c'est alors seulement le 12e match de L1 de Giroud, qui deviendra international un an plus tard). Je me souviens, ça m'a marqué, un des membres du staff, à l'époque, me dit : "Attention, l'attaquant en face, il est vraiment très, très grand, costaud, c'est un buteur. Il va falloir être bon." Juste histoire de me mettre la pression. De toute façon, qu'on se soit recroisés ou pas en équipe de France, je m'en serais souvenu de lui ! Ça m'a beaucoup marqué. Ça a été un match plutôt réussi pour nous, on a gagné 2-0 et ça a lancé ma carrière. Ensuite, on s'est retrouvés et j'ai pu constater effectivement, en jouant avec lui et contre lui, qu'il était costaud, le garçon !", a déclaré Raphaël Varane.

Sakho dithyrambique envers Giroud

Pour Mamadou Sakho, ancien défenseur international et héros du match de qualification pour la coupe du monde 2014 face à l'Ukraine, Olivier Giroud a su garder sa mentalité grâce à son parcours atypique. L'ancien parisien est également revenu sur quelques anecdotes en compagnie du meilleur buteur de l'histoire des Bleus. "On a passé de supers moments ensemble. Quand j'étais à Londres, on avait fait des repas très sympas. Contre l'Espagne en 2012 (1-1, en match de qualifications pour le Mondial 2014), ça reste forcément un souvenir marquant, avec son but à la toute fin. Il y a la Coupe du monde au Brésil en 2014 aussi, je garde de supers moments d'après match, de séquences après le dîner. Je me souviens d'avoir rigolé à chaque repas. Mais je pense que ce que je garde d'Olivier, c'est son caractère : c'est un super mec. Les gens ne le connaissent pas forcément bien, mais il a une super mentalité. C'est un gros bosseur.

Et c'est lié à son parcours. Il a percé assez tard dans le monde professionnel. Ensuite, ce qu'il a réussi, ça témoigne de sa persévérance et des qualités du bonhomme. Il a prouvé, une fois de plus, qu'il n'y a pas un seul chemin pour réussir. Il n'y a pas d'âge, il n'y a pas de potion magique. Il y a du travail, c'est tout. Il a persévéré, il a bossé jusqu'à arriver à maturité. Et on voit la carrière qu'il a faite. C'est un exemple à ce niveau-là. Pour les jeunes, c'est un chemin différent. Olivier leur a montré que rien n'était impossible, une fois de plus", a conclut Mamadou Sakho.

Costil et Giroud, une ressemblance frappante

L'ancien gardien des Girondins de Bordeaux Benoit Costil s'est amusé de sa ressemblance physique avec Olivier Giroud pour y évoquer quelques anecdotes. "Quand Olivier jouait à Tours (2008-10) et moi à Sedan (2009-2011), on nous confondait déjà en Ligue 2 ! On a souvent rigolé de cette ressemblance qui nous a suivis toute notre carrière. Quand je suis arrivé en équipe de France, dans le bus, "Olive" était côté passager et moi sur le couloir. Je sortais donc le premier du car et les supporters criaient : "Giroud, Giroud, Giroud !" À la fin, on a interchangé nos places pour qu'il sorte le premier et qu'il ait l'ovation qu'il méritait ! J'avoue que c'était saoulant à la fois pour Olivier et pour moi-même, même si on en a souvent rigolé. Ça a même repris quand j'ai signé à la Salernitana (2023-24) en Italie et que lui était à l'AC Milan (2021-24). Je me baladais dans d'autres villes italiennes et la confusion reprenait, même à Salerne. Mais j'adore ce mec ! Il est resté d'une gentillesse exceptionnelle, avec le coeur sur la main et une bienveillance profonde avec tout le monde. En fait, "Olive", c'est un gars normal. On partage aussi des passions communes comme le bon vin. C'est quelqu'un qui aime la vie et qui est d'une extrême fidélité en amitié", a conclu Benoit Costil.

Un mental d'acier selon Cabaye

Yohan Cabaye (48 sélections, 4 buts) a été marqué par son état d'esprit, surtout lors de la coupe du monde 2014.

"Je garde le souvenir de notre veille de premier match, contre le Honduras, à la Coupe du monde 2014, où Olivier comprend qu'il ne sera pas titulaire. Il est touché. Tous les sentiments négatifs lui traversent l'esprit et on lit de la tristesse sur son visage, même s'il reste assez pudique. Mais, comme il le démontrera ensuite tout au long de sa carrière en général, et de sa carrière internationale en particulier, il a fait preuve d'une vraie résilience. Il n'a jamais rien lâché.

Il sera aligné lors du deuxième match, contre la Suisse, et il marquera le premier but. Cela montre l'état d'esprit du personnage, avec une force intérieure pour redresser les situations qui est remarquable. Et, humainement parlant, c'est un grand monsieur. Avec Olivier, on ne se téléphone pas tous les jours mais dès qu'on se voit, on prend énormément de plaisir à se retrouver. C'est un joueur qui est allé chercher tout ce qu'il a reçu. Il mérite la mise en lumière à la hauteur de sa carrière", reconnait Cabaye.

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