Jacques D’Arrigo raconte comment il a été recruté aux Girondins par un cabinet de recrutement, sans savoir au départ que c’était pour Bordeaux | OneFootball

« J’ai mis un peu de temps avant d’y arriver, mais j’ai eu ma crise de la quarantaine, et j’ai surtout eu un coup de fil d’un ami qui me dit ‘il y a un cabinet de recrutement qui cherche un directeur commercial’. Je demande quel est le club car en Ligue 1, il n’y a pas non plus que des clubs qui font rêver… Je vais à l’entretien sans savoir. Je travaille chez Nike à l’époque aux Pays-Bas, et j’accompagne la délégation de l’équipe néerlandaise qui visite Paris. Ils font la Tour Eiffel, la baguette, le croissant, le vin rouge… J’ai vécu dix ans de ma vie à Paris, donc je n’ai pas besoin de faire tout ça. Je m’échappe, je suis en tenue réglementaire Nike : baskets, jean et tee-shirt. Je vais dans un cabinet de recrutement dans le 8ème un peu cossu. Je vais donc acheter une chemise, et j’appelle un pote qui travaille dans une belle marque. Je me rends dans le cabinet de recrutement qui me dit au bout de cinq minutes ‘c’est pour Bordeaux, il y a un nouveau projet, un nouveau Président, Jean-Louis Triaud est parti, on a fait venir Stéphane Martin qui est un bordelais pure souche, qui vient du monde de la banque, c’est un super projet’. Je trouve ça hyper cool. Il me rappelle la semaine d’après et me dit que je vais voir Nicolas de Tavernost, patron du directoire d’M6. Je passe d’un coup de fil, à un entretien au dernier étage de la tour M6 à Neuilly. J’arrive avec l’arsenal cette fois, costar, cravate. Je suis accueilli par un assistant qui me serre la main, me sert un café, et là c’est Nicolas de Tavernost en personne qui vient m’accueillir. Il te dit ‘bonjour Monsieur’ et c’est franchement ultra impressionnant. J’arrive dans une salle, conseil d’administration, il y a plein de gens… Ça dure 45 minutes. J’ai fait l’aller-retour d’Amsterdam, j’ai posé une journée de congés, et 45 minutes je me dis que 45 minutes ce n’est pas ultra optimisé (sourire). C’était le 16 septembre 2017. Je le sais car c’est la date d’anniversaire de ma femme. Le lendemain matin le téléphone sonne, je suis en train de réserver une partie de bowling avec mes enfants. Là, c’est Stéphane Martin qui m’appelle en double appel : j’ai laissé tomber le bowling… Il me dit ‘c’est bon pour nous, on va prendre ta candidature’. Trois mois plus tard, je dis tchao à Nike, et je me retrouve à vivre à Bordeaux début 2018, au Haillan. Je commence le lendemain de la première titularisation d’un certain Jules Koundé. Bref, tu vis des trucs cool dans les clubs pros, et des moments où tu déchantes aussi »

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