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·30 mars 2025

Les 12 travaux de Berta.

Image de l'article :Les 12 travaux de Berta.

Monsieur Berta, welcome. Après un bref intérim de Jason Ayto, c’est bien Andrea Berta qui est nommé directeur sportif des Gunners, en cette fin de trêve internationale. L’ancien de l’Atlético a la lourde tâche de remplacer Edu, avec en ligne de mire un premier mercato d’été où les attentes seront au maximum.

Le calice jusqu’à la lie

Ça n’aura échappé à personne, mais les Gunners ont particulièrement souffert des blessures cette saison, notamment sur la ligne offensive. Une cascade de blessures, un effectif court et un manque de solutions, Arteta a dû bricolé pendant de nombreux mois pour maintenir une équipe compétitive.


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Une attaque décimée qui a pour genèse le mercato d’été 2024. Exit Eddie Nketiah, Emile Smith Rowe, Reiss Nelson ou encore Fabio Vieira, le board s’est délesté d’un bon nombre de joueurs en bout de course avec Arsenal. Et pour compenser ce bus de départs, les Gunners n’ont opté que sur le prêt de Sterling pour se renforcer offensivement, lui aussi en fin de cycle avec Chelsea. Un chassé-croisé quelque peu déséquilibré.

“La polyvalence”. Voilà le mot d’ordre à l’aube de la saison 2024-2025. Après un mercato peu dépensier où la volonté était d’équilibrer les comptes pour se protéger du PSR, Arteta a dû réduire son groupe jusqu’à être un des effectifs le plus court de Premier League. Mais l’objectif est le même : gagner la Premier League.

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Le pari d’opter pour un effectif réduit va rapidement montrer ses limites. Surtout offensivement, où le casse-tête va se poser presque chaque semaine. En effet, presque tous les joueurs offensifs ont cette saison connu une blessure.

Et malheureusement, des joueurs clés. On pense bien évidemment à Bukayo Saka, blessé juste avant le Boxing Day et qui devrait revenir début avril. Quatre très longs mois d’absences pour notre Star Boy, qui livrait jusqu’ici une saison exceptionnelle avec 9 buts et 13 assists en 24 matchs TCC. Après avoir manqué une bonne partie de la saison, son retour est espéré pour le quart de finale de Ligue des Champions face au Real Madrid, comme Arteta l’a suggéré le 15 mars dernier : “Il sera là la semaine prochaine. J’espère avec le ballon dans les pieds. Cela signifie qu’il tire et qu’il court. Il a déjà beaucoup travaillé sur le terrain. La prochaine étape sera de l’intégrer à un entraînement plus compétitif et voir comment il s’en sort”.

Martinelli, n’a pas été épargné non plus. Dans la droite lignée de la saison dernière, il n’aura pas réussi à relever la barre cette saison. Avec 6 buts et 3 assists en Premier League, il a encore déçu cette saison. Jeu très stéréotypé, techniquement assez brouillon, maladroit dans ses derniers gestes, il a vécu certains matchs comme une âme en peine. Comme un soir de défaite face à Bournemouth 2-0, où Arteta n’a pas manqué d’exprimer sa frustration par rapport au match de l’ailier brésilien juste après la rencontre: “Nous n’avons pas su tuer le match et on a été puni. On a eu la meilleure occasion avec Martinelli. C’est un match d’erreurs et ce soir on en a fait deux grosses qui nous ont coûté le match”.

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Et comme tout un symbole, il se blessera 2 semaines après la fin du mercato hivernal où le board a fait le pari de rester inactif, et priver l’équipe d’un renfort offensif. Car la loi des séries ne s’arrête pas là. Saka, Martinelli, mais aussi Havertz, dont la saison a pris brutalement fin à Dubaï en janvier.

Le contre Uno parfait du stage de Dubaï version 2023-2024, qui avait poussé les Gunners vers une deuxième partie de saison exceptionnelle. La version 2024-2025 a plongé les hommes d’Arteta dans une extrême difficulté, et le pire : sans solutions. Déjà privé de Gabriel Jesus depuis le mois de décembre, et ce pour de nombreux mois suite à une rupture des ligaments croisés, le dernier attaquant de pointe des Gunners va lui aussi prendre la direction du bloc opératoire.

Kai Havertz, pourtant auteur d’un très bon début de saison avec 20 buts/assists en 34 matchs, dit lui aussi adieu à cette saison dès le mois de Janvier. Pas de quoi abattre Arteta pour autant, qui s’était exprimé à ce sujet en janvier : “C’est évidemment un gros coup dur compte tenu des blessures qu’on a déjà. C’est comme ça, c’est le challenge devant nous”.

Des solutions limitées en choix et en qualité

Havertz, Saka, Martinelli, Gabriel Jesus… des leaders et joueurs clés qui ont connu l’infirmerie cette saison. Ajoutez à ça Nwaneri, doublure de Saka cette saison, qui a lui aussi connu quelques pépins physiques et c’est toute une ligne offensive qui a dû se réinventer semaine après semaine, par défaut.

A commencer par Mikel Merino, le néo Gunner qui s’est retrouvé malgré lui attaquant de pointe. Faute de solution face aux blessures, c’est lui qui a la lourde tâche d’emmener l’attaque d’Arsenal depuis le mois de Janvier. Pourtant, ça a rapidement porté ses fruits. Aligné pour la première fois en pointe le 15 février dernier contre Leicester, il signe un doublé en 20 minutes. Juste après ce match, il était d’ailleurs revenu au micro sur son nouveau positionnement : “Le coach m’a dit que j’allais rentrer en pointe. On en a parlé un peu ce matin. C’est la première fois de ma carrière que je joue à ce poste”.

En effet, avec pourtant un bilan honorable de 4 buts et une assist depuis son replacement en pointe, Merino n’est pas un attaquant. Pas l’instinct du buteur, lui le milieu de terrain qui redescend beaucoup au milieu pour évoluer dans une zone qu’il connaît mieux. Un rôle de faux 9, sans les qualités d’un 9. Avec un jeu de tête que beaucoup de footballeurs lui envient, il a les capacités de tuer un match sur une tête rageuse, comme le 16 mars dernier face à Chelsea.

En revanche, attaquer et marquer, est le rôle de Trossard. Un des seuls rescapés de l’épidémie de blessures, il a été baladé entre un rôle de 9 et demi pendant la blessure d’Ødegaard avant de retrouver son côté gauche. Mais l’attaquant belge a déçu. Habitué à être “l’impact player” en sortie de banc, cette saison il a dû porter le costume de titulaire quasi systématiquement. Mais la sauce n’a pas pris. Avec seulement 4 buts et 6 assists cette saison en Premier League, il n’a pas réussi à compenser la farandole des blessés. Malgré quelques éclaircies, Trossard n’a jamais su enchaîner.

Des données offensives individuelles en bernes. 0.19 buts et 0.24 xG par match cette saison, l’ancien de Brighton est très loin par rapport aux autres attaquants de Premier League. Un joueur qui n’a pas pesé offensivement, pas assez pour une équipe qui se veut prétendante au titre. Toujours à l’aise dans les petits espaces et pour combiner, le dernier geste lui a manqué cette saison.

Comment ne pas évoquer la saison anecdotique de Sterling. Il avait pourtant une immense carte à jouer sur le couloir droit avec les blessures de Saka, Gabriel Jesus ou encore Martinelli. On nous avait promis le Sterling de Manchester City, on a finalement eu le Sterling de Chelsea. 12 matchs de Premier League, 0 but et une seule passe décisive. Le pari Sterling n’a jamais fonctionné, le travail pour le remettre sur pieds était trop grand.

En difficulté physique, tactique ou technique, il a surtout été utilisé en coupe pour tenter le déclic. Mais la seule recrue offensive de l’été dernier n’aura rien apporté. Sauf retournement de situation, il devrait reprendre la direction de Chelsea. Peut-être la pire recrue de l’ère Arteta avec le brésilien Willian, on vous laisse trancher.

Un pétard mouillé qui a profité au jeune Nwaneri. Milieu offensif de formation, il a profité de la catastrophe industrielle Sterling et des blessures pour faire son trou et glaner de plus en plus de minutes sur le couloir droit. A tout juste 18 ans, buteur face à Manchester City ou encore Brighton, le diamant est là. Il reste encore à polir, mais les prises de balles, la qualité technique et les accélérations foudroyantes ne mentent pas.

Une attaque qui cale

Des cadres à l’infirmerie, une rotation ou des solutions qui peinent à se montrer au niveau… Et donc une attaque qui cale.

Arsenal brille moins offensivement cette saison. Alors que les Gunners occupent une seconde place bien installée en championnat, les chiffres offensifs sont loin d’être positifs. Avec 53 buts marqués, Arsenal n’est que la 4ème attaque de Premier League derrière Tottenham, Manchester City et très loin derrière le leader de la Premier League, Liverpool, avec 69 buts.

Les xG, ou Expected Goals, sont eux aussi inquiétants. 1.53 xG par match en moyenne, ce qui place les Gunners qu’à la 9ème place de Premier League dans ce domaine, derrière des équipes comme Crystal Palace ou Brentford, pourtant loin derrière en championnat. Il faut dire que l’absence des leaders offensifs et l’absence d’un numéro 9 depuis le mois de janvier a contribué à faire progressivement reculer les Gunners sur les Data offensives.

Avec environ 1,76 buts par match, là encore les coéquipiers de Martin Ødegaard sont en dehors du top 3 dans ce classement. 5ème derrière Tottenham, Chelsea, Manchester City et bien sûr Liverpool, Arsenal accuse le coup devant le but. Moins décisif, moins tueur, moins créatif… Devant la finition, à la vue des stats offensives, Arsenal a été loin du trophée de Premier League cette saison. Lors de l’exercice 2023-2024 les Gunners avaient une main sur le trophée jusqu’à la fin, cette saison ils ont regardé le trophée de loin.

“Je suis ravi de rejoindre Arsenal dans ce qui est une période extrêmement excitante pour ce club”

Pas juste un problème de finition, mais également un problème de créativité. Avec en moyenne 13.8 tirs par match, les hommes d’Arteta se procurent moins de situations de tirs que leurs adversaires directs. Pointant seulement à la 7ème place dans le classement du nombre de tirs en Premier League, ils occupent cette même position dans le classement des équipes qui cadrent le plus cette saison  en championnat. Avec 4.66 tirs cadrés par match, derrière Crystal Palace, les Gunners peinent à se montrer dangereux.

On a souvent eu cette saison le sentiment de voir une attaque stéréotypée, stérile, sans possibilité de tuer l’adversaire sur un geste ou un mouvement. Un redoublement de passes, sans réelles prises de risques offensives. Là encore les chiffres le démontrent. Avec seulement 0.14 dribbles qui amènent à un but par match, c’est moins que Leicester ou encore les Wolves. Tellement peu que dans ce domaine, Arsenal est la 10ème équipe de Premier League. Bien trop de prises de risques, et un manque de qualité offensive.

Des chiffres faibles, bien en dessous des attentes. Une partie de l’explication se trouve dans le type d’adversaire rencontré par les Gunners en Premier League. Des blocs bas, auxquels les Gunners n’auront jamais trouvé de solutions offensives. Une situation différente en Ligue des Champions, où offensivement les choses ont mieux fonctionné, car moins de blocs bas. Même si Arsenal avec 16 buts marqués n’est que la 12ème meilleure attaque de la phase aller, les hommes d’Arteta ont su livrer des prestations offensives convaincantes, comme lors du 5-1 infligé au Sporting Portugal, ou encore la victoire 7-1 face au PSV en 8ème de finale.

Dernier chiffre pour clore le contexte offensif des Gunners en Premier League version 2024-2025. Le meilleur buteur d’Arsenal est Kai Havertz avec 9 buts. 60% des équipes ont, cette saison, un meilleur buteur à plus de 9 buts en Premier League.

Premier chantier

Le grantatakan

Le contexte blessures, solutions limitées, attaque en berne est en place. C’est donc maintenant que Berta rentre en piste.

Un premier chantier offensif, et pas un petit. Car si Arsenal veut poursuivre sa progression vers le titre de Premier League, cela va passer inévitablement vers la refonte d’une partie de la ligne offensive. Et ce ne sont pas moins de deux profils offensifs qui sont attendus cet été.

Le premier, bien évidemment, c’est un attaquant de pointe. Kai Havertz a globalement répondu présent cette saison, mais derrière lui il n’y a personne. Gabriel Jesus, victime d’une rupture des ligaments croisés en milieu de saison, est en dehors de l’équation, lui qui avait déjà mis énormément de temps pour physiquement revenir de sa blessure au genou, lors de la coupe du monde 2022 au Qatar.

“Le club a une grandes valeurs et une histoire riche, et je suis impatient de jouer mon rôle dans la construction d’un avenir prospère avec une grande équipe”

Le premier nom, la cible numéro une, tout le monde la connaît depuis des mois : Alexander Isak. L’attaquant des Magpies de Newcastle culmine à 24 G/A en 25 matchs de championnat cette saison. 19 buts inscrits, c’est le 3ème buteur du championnat derrière Haaland et le pharaonique Mohamed Salah.

Un nom qui attire depuis plusieurs mois les cadors du championnat et européen, comme Liverpool ou encore le PSG. Une situation qu’il a commenté juste après la victoire des Toons en Carabao Cup face à Liverpool : “Il a été écrit à quel point j’aime le ville et le club, à quel point je m’y sens bien. Je ne pense pas à l’avenir. Je veux juste être performant pour Newcastle. Nous avons gagné la coupe, mais nous voulons finir fort et atteindre la Ligue des Champions, c’est là dessus que je me concentre”.

Le mot clé est “Ligue des Champions”. Il se murmure que le grand attaquant suédois de 25 ans souhaite jouer la plus belle des compétitions la saison prochaine, et qu’il aurait un accord avec son club pour partir si les places qualificatives pour la Ligue des Champions ne sont pas atteintes cette saison. Actuellement 6ème de Premier League, un point derrière Manchester City, Arsenal pourrait bien s’engouffrer dans la brèche en fin de saison si Newcastle ne passe pas devant les Citizens.

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Accord pour partir, mais pas accord pour le brader. On le sait, les transferts entre clubs de Premier League atteignent souvent des sommes folles.  Là encore, Newcastle ne devrait pas déroger à la règle. Début des enchères : 100 millions d’euros, minimum. Il faudrait atteindre autour des 150 millions d’euros pour faire plier le board de Newcastle. A ce prix là, pour Arsenal comme pour Liverpool qui serait aussi sur les rangs, ça serait un record. Et bonne nouvelle pour les Magpies, les Reds et les Gunners sont prêts à faire d’Isak la recrue la plus chère de leurs histoires respectives.

Deuxième nom qui circule depuis plusieurs mois : Benjamin Sesko. 1m95, 21 ans, attaquant de pointe du RB Leipzig. 10 buts pour le jeune slovène en Bundesliga cette saison, pour 5 passes décisives. Peut être moins “short term impact” qu’Alexander Isak, mais plus jeune et avec une énorme marge de progression. Les chiffres avancés montrent déjà un vrai renard des surfaces, physiques ou techniques. Un jeu de tête létal avec 58% de duels aériens remportés par match (c’est mieux que 93% des attaquants de Bundesliga), 51% de dribbles sur 90 min ou encore 0.48 dribbles par match qui amènent à une tentative de tir, l’international slovène fait mieux que quasiment la totalité des attaquants de Bundesliga cette saison.

Arsenal et Sesko, c’est un peu l’arlésienne. Proche des Gunners l’été dernier, qui étaient prêt à payer sa clause libératoire, l’attaquant avait choisi de rester une saison de plus en Allemagne et de miser sur la stabilité juste avant l’Euro 2024. Cet hiver, rebelote : Arteta et le board sont revenus à la charge pour Sesko, mais Leipzig avait rapidement sorti les barbelés, refusant de le perdre en cours de saison. Le prochain mercato pourrait bien être l’assaut final. Disposant d’une clause libératoire à 80 millions d’euros, Berta pourrait bien décider de la lever rapidement. Un montant élevé mais qui reste finalement très atteignable pour un top club de Premier League, et plus abordable qu’Isak.

Sesko ou Isak. Reste maintenant à savoir quel dossier va être la cible numéro 1 de Berta. En recoupant les indices disséminés cet hiver, tout porte à croire que c’est bien Isak qui sera le dossier tout en haut de la pile de l’ancien directeur sportif de l’Atlético Madrid. En effet, Arsenal n’était pas sans le sous cet hiver malgré un immobilisme. Des sous oui, mais pas pour n’importe qui. Dépenser pour des cibles prioritaires. Avec une clause libératoire déjà active cet hiver, ce qui a poussé Leipzig à refuser la négociation attendant tout simplement que la clause soit levée, Jason Ayto et le board ont refusé de poursuivre l’investissement sur Sesko. Objectif ? Ne pas changer les plans pour le mercato d’été…. Qui pourrait donc bien être Alexander Isak.

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Derrière ces deux premiers noms, Berta aura certainement des plans C / D / E. A commencer par Victor Gyökeres. 29 buts la saison dernière, déjà 28 cette saison avec le Sporting CP. Véritable pur buteur, à 27 ans il est dans la fleur de l’âge. Longtemps le club de Lisbonne a attendu plus de 100 millions d’euros, mais il se murmure qu’après 2 saisons hors du commun les champions en titre du Portugal sont prêts à le lâcher pour environ 60/70 millions d’euros. Cependant le gap entre la qualité du championnat portugais et la Premier League est important. Le doute sur sa faculté à retranscrire ses performances depuis 2 ans dans le championnat de Premier League est permis. Moins d’espaces, plus physiques, plus rythmés, à 27 ans l’attaquant suédois culminant à 1m89 n’aura pas l’excuse de la jeunesse pour s’adapter.

Enfin, Hugo Ekitike ou Mateo Retegui seront aussi sans doute des alternatives étudiées au poste d’attaquant. L’ancien attaquant du PSG se refait une santé du côté de Francfort. 17 G/A en Bundesliga cette saison, à tout juste 22 ans il semble avoir trouvé son rythme de croisière. Profil intéressant, il brille par sa qualité technique, son sens du but et du collectif et son volume de course malgré sa taille d’1m90. Francfort sait que la pépite est là et attend tout de même 80 millions d’euros. Même son de cloche pour Retegui. Le compatriote d’Andrea Berta réalise une excellente saison du côté de l’Atalanta Bergame. Avec 22 buts cette saison, à 25 ans il est rapidement devenu une valeur sûre de la Serie A. Nul doute qu’Andrea Berta pourrait faire fonctionner la connexion italienne.

L’aile ou la cuisse

Mais il serait illusoire de croire qu’un seul attaquant réglerait les problèmes d’Arteta. Devant l’irrégularité affichée par Martinelli depuis maintenant 2 saisons ou encore les limites de Trossard qui ont sauté aux yeux cette saison, Arsenal a besoin d’injecter du sang frais sur les ailes. Ou plutôt sur l’aile gauche, l’aile droite étant la propriété de Saka.

Là encore, Berta aura un nom tout en haut de la pile : Nico Williams. L’international espagnol de 22 ans qui évolue du côté de L’Athletic est un des tout meilleurs ailiers du vieux continent. Auteur de 9 buts et 7 assists cette saison, Nico Williams est suivi depuis très longtemps par Arteta et la cellule sportive d’Arsenal. Il faut dire que son profil correspond parfaitement à ce dont l’attaque des Gunners a besoin. Spécialiste du 1vs1, les stats avancées du frère d’Iñaki Williams sont assez impressionnantes. 2.98 dribbles réussis par match, c’est mieux que 94% des ailiers de Liga. A titre de comparaison Trossard n’est qu’à 1.28 dribbles réussies par match et 1.55 pour Martinelli.

Une qualité technique extraordinaire oui, mais efficace. Comme expliqué précédemment, l’attaque des Gunners manque de prises de risques, de verticalité, de joueurs capables de faire plier un bloc bas sur un geste. Et là encore, le champion d’Europe est un spécialiste de la chose. Il réalise environ 1.05 dribble par match qui amènent à une frappe. C’est mieux que 96% des joueurs à son poste en Liga.

Un joueur capable d’être létal, mais aussi bon à la création. 0.26 assists par match avec 5.23 mouvements amenant à une frappe pour lui ou un de ses coéquipiers, presque 6 centres et 1.93 passes clés par match : Nico Williams a une palette plutôt complète pour un ailier. Il possède également l’avantage d’être ambidextre, donc d’évoluer à droite comme à gauche.

J’ai hâte de commencer à assumer mes nouvelles fonctions et de vivre mon premier match à L’Emirates Stadium avec nos supporters

Maintenant la question qui fâche : ça coûte combien ? La réponse est déjà connue : clause libératoire à 60 millions d’euros. Largement dans les cordes d’Arsenal, même si la clause devra être payée en une fois, sans possibilité d’étaler les paiements, ce qui financièrement n’est pas chose aisée. Et Nico Williams est un joueur très convoité, son clan le sait. Ses prétentions salariales sont à la hauteur de l’immense talent qu’on lui prête. 300 000 Livres par semaine, ce qui ferait de lui le joueur le mieux payé du club. Devant Saka, Rice ou Ødegaard. Rien que ça.

Des prétentions salariales hors normes, trop chères pour le joueur qu’il est, aussi talentueux soit-il. Même Chelsea, qui était également sur le coup l’été dernier, avait trouvé le package clause libératoire + salaire beaucoup trop cher pour l’international espagnol. C’est pour dire. Le FC Barcelone n’avait également pas réussi à trouver un accord financier.

Faute d’accord avec un club, après son excellent Euro l’été dernier, le néo champion d’Europe avait choisi de continuer avec son club formateur. Et ça n’a pas été une décision compliquée à prendre, lui qui est très attaché à son club comme il l’a confirmé le 8 mars dernier : “Athletic c’est ma famille. Le lien qui nous unit au sein du club est extraordinaire. Je ne pense pas que je retrouverai cette atmosphère dans un autre club. L’été dernier j’ai pris la décision qui me semblait la bonne et j’en suis très content”.

Andrea Berta devra donc se montrer très convaincant, lui qui le connaît bien après avoir passé plus de 10 ans en Espagne. Convaincre Nico de quitter son club formateur, aussi bien sportivement que financièrement, et convaincre le board qu’il vaut la peine de dérégler la structure salariale de l’équipe.

Les alternatives à Nico Williams sont pour le moment relativement peu connues. Ça sera pourtant un des chantiers de notre nouveau directeur sportif devant la complexité du dossier Williams.

On peut légitimement penser que les Gunners pourraient revenir à la charge pour Matheus Cunha. Déjà chaud sur le dossier cet hiver, l’attaquant polyvalent brésilien était proche de rejoindre le nord de Londres. Leader offensif des Wolves, auteur de 13 buts et 4 passes décisives cette saison en Premier League, il a finalement décidé de prolonger son contrat avec les Wolves, malgré des tensions apparentes avec son coach.

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Mais, alors que les Wolves ont rapidement sorti les barbelés autour de Cunha cet hiver, les choses pourraient être différentes cet été. Matheus Cunha a certes prolongé, mais il a inclus une clause libératoire dans son nouveau contrat. Et le montant est déjà connu : environ 70 millions d’euros.

Un deal qui pourrait donc bien se matérialiser cet été. Avec 0.55 buts par match, il fait mieux que 98% des joueurs à son poste en Premier League. Capable de marquer et très fort en 1vs1, sa polyvalence et sa qualité technique font de Cunha un profil généralement très recherché par Arteta. Naturellement à l’aise sur le côté gauche du terrain, il est également capable de se réaxer et évoluer au cœur du jeu.

Enfin, on retourne en Allemagne pour la dernière piste sur le bureau d’Andrea Berta. Mohamed Amoura, ailier de poche algérien qui est en train de tout retourner du côté de Wolfsburg. 10 buts et 8 passes décisives cette saison pour l’attaquant supersonique de Bundesliga. Hyper mobile, insaisissable, provocateur, capable d’évoluer dans un couloir ou dans l’axe, il est un diamant à polir. Le joueur né en 2000 est estimé à 40 millions d’euros cet été.

Deuxième chantier

Dominer n’est pas gagner

Il est utopique de penser qu’acheter 2 attaquants réglerait les problèmes d’Arteta la saison prochaine. Le milieu de terrain sera lui aussi un des chantiers chauds du milieu de terrain.

Premièrement, parce qu’Arteta va perdre deux de ses milieux cet été. Thomas Partey et Jorginho, respectivement 32 et 34 ans, vont quitter le nord de Londres, libres, cet été. Des fins de contrats qui vont obligatoirement pousser Andrea Berta à devoir les remplacer. Deuxièmement, parce que notre milieu de terrain a montré des limites cette saison. Un milieu qui n’a pas flanché physiquement, mais qui a déçu créativement parlant. Une stérilité offensive, un milieu trop conservateur. On a souvent vu le même schéma cette saison : un bloc d’Arsenal inopérant face à un bloc bas, forcé de faire circuler la balle autour du bloc adverse telle une équipe de handball. Peu prises de risques, peu de verticalité, peu de projections et peu de joueurs capables de déverrouiller un bloc bas par la passe.

Avec seulement 10.9 passes clés menant à un tir, Arsenal ne se positionne qu’à la 6ème place des équipes de Premier League sur cette Data. C’est trop peu. Concernant le nombre de passes dans le dernier tiers du terrain, là encore les Gunners sont en dehors du top 3 et se place à la 4ème place, avec 36 passes par match.

Rice est une machine physique, un joueur qui brille par son activité sur le terrain, ses courses verticales. Mais, face à un bloc bas, il n’a pas ce profil de passeur capable de déverrouiller des lignes resserrées. Thomas Partey, enfin débarrassé de ses blessures cette saison, brille sur l’aspect défensif et sa faculté à être un excellent premier relanceur. Mais le milieu ghanéen ne prend pas de risques dans l’orientation du jeu. Compensant un manque de vitesse par un jeu techniquement propre, l’ancien de l’Atlético Madrid se la joue scolaire cette saison. Ce qu’il fait, il le fait bien. Mais face à des lignes resserrées, l’équipe a besoin de plus. Avec moins d’une passe clé par match, 70% des milieux de terrain de Premier League font mieux que lui cette saison.

Enfin, notre capitaine Martin Ødegaard, a globalement déçu cette saison. Pourtant garant de la créativité des Gunners, sa blessure en début de saison l’a drastiquement freiné. Avec seulement 2 buts et 4 passes décisives en championnat cette saison, l’ancien du Real Madrid accuse le coup sur ce chapitre 2024-2025. Moins influent, moins décisif, plus brouillon avec des pertes de balles jusqu’ici inhabituelles, il semblerait que la blessure de Saka ait grandement impacté son jeu. Moins central, de plus en plus collé à l’aile droite, on a le sentiment qu’il a évolué cette saison sur une zone de 5 mètres carrés.

Le problème est que, derrière ces 3 indéboulonnables, il n’y a pas de profils différents ou capables de changer la dynamique de ce milieu de terrain. Merino est pour le moment une énigme. Longtemps blessé en début de saison, l’international espagnol a mis du temps à trouver son rythme et sa place dans ce milieu. Très scolaire, tout ce qu’il fait il le fait correctement. Mais c’est trop plat. Aucune prise de risque, très peu de verticalité. Limite fantomatique par moment.

Jorginho aurait pu être cet homme, comme lors de la seconde partie de saison dernière où il a été un grand artisan de la magnifique série des Gunners. Excellent dans la prise de risque niveau orientation du jeu, il était ce profil capable de casser des lignes par la passe et trouver des zones dangereuses, avec presque une passe clé par match et 8 passes dans le dernier tiers du terrain, ce qui était mieux que 98% des milieux de terrains de PL la saison dernière.

Mais, cette saison, il semble trop dépassé par l’intensité de la Premier League et une lenteur handicapante dans les projections offensives et défensives.  On a (enfin) vu Zinchenko intégrer ce milieu de terrain sur de rares minutes, et montrer de belles choses comme lors du match retour face au PSV en Ligue des Champions. Cependant, peu de chances qu’il soit vu comme une option crédible à ce poste la saison prochaine, lui qui peut aussi être rapidement dépassé par l’intensité.

Changer le paradigme

Andrea Berta a donc la lourde responsabilité de remplacer Partey et Jorginho. Remplacer numériquement parlant, mais trouver les bons profils. Idéalement 2 recrues donc.

Le premier nom, tout le monde le connaît : Martin Zubimendi. Pur milieu défensif de la Sociedad, il est, à 26 ans, une valeur sûre de La Liga. Très fin techniquement, excellent dans la première relance et le travail défensif, il est souhaité par Arteta depuis un moment. Et cela tombe bien, il pourrait être la première recrue de l’ère Berta. Annoncé très proche d’Arsenal depuis plusieurs semaines, le travail d’Edu de ces derniers mois a semble-t-il payé. Tout comme Nico Williams, convaincre Zubimendi de quitter son club formateur ne semble pas chose aisée, lui qui a par exemple rejeté Liverpool l’été dernier. Pourtant, l’international espagnol semble chaud pour rejoindre le nord de Londres cet été, et Arsenal a déjà prévenu la Sociedad que sa clause de 60 millions va être levée dès le premier jour du mercato d’été 2025. Attention cependant au Real Madrid, qui n’a pas abandonné dans ce dossier et qui a logiquement des arguments à faire valoir.

J’ai observé avec grand intérêt la façon dont Arsenal a évolué ces dernières années et j’ai admiré le travail acharné qui a été réalisé pour faire du club une force majeure du football européen avec un public passionné dans le monde entier.

Zubimendi en pur 6 devant la défense, accompagné de Rice et Ødegaard. Voici donc ce qui pourrait être le milieu de terrain version 2025-2026. Mais quid du 2ème profil pour remplacer numériquement nos départs libres ? Une occasion idoine pour Berta de sortir du paradigme des milieux de terrains conservateurs contrôleurs du jeu. Amener un profil plus offensif, créatif, tueur. Quelqu’un capable de casser des lignes par la passe, le dribble, la prise de risque. Sacrifier un peu de contrôle et de pragmatisme pour un peu plus de folie.

Le duo Berta/Arteta pourrait décider de refaire confiance à Fabio Vieira actuellement en prêt du côté du FC Porto et auteur d’une saison correcte. Mais, le nouveau directeur sportif des Gunners pourrait aussi se tourner vers l’extérieur.

Et pourquoi pas piocher en Premier League, du côté de Crystal Palace. Eberechi Eze, milieu offensif international anglais de 26 ans, arrive à un tournant de sa carrière et semble prêt à passer un cap. Auteur de 6 buts et 9 passes décisives cette saison, il est un joueur capable de faire lever un stade sur un geste. Techniquement soyeux, bon dans le dernier geste et la dernière passe, il excelle dans les petits espaces et les transitions offensives. Avec 5 “Shot creating actions” par match (grâce à une passe ou un dribble), il fait mieux que 91% des attaquants et milieux offensifs de Premier League. Fait intéressant : il a effectué une partie de sa formation à Hale End. Capable également de jouer sur un côté, il n’est cependant pas donné. Evalué à 55 millions d’euros, Crystal Palace pourrait demander bien plus cet été pour se séparer de son leader offensif. Après avoir envoyé Eddie Nketiah du côté de Palace l’été dernier, Berta pourrait bien réactiver le pont Arsenal-Palace dans quelques mois.

Une fois de plus, Berta pourrait se tourner vers un championnat qu’il connait bien : La Liga. Et plus particulièrement du côté de Villarreal. Alex Baena est littéralement en train de tout retourner en Espagne. A 23 ans, le milieu offensif en est à 6 buts et 7 passes décisives cette saison. Sur plusieurs metrics il fait mieux que 99% des milieux de terrain de Liga cette saison : nombre de ballons touchés dans le derniers tiers du terrain, Shot creating action, passes clés, ballons amenés dans le dernier tiers du terrain… D’un point de vue Data, Baena a un profil exceptionnel. Aligné sur le côté gauche du 4-4-2 de Villarreal, il a pour habitude de dézoner et rentrer dans l’axe du terrain. Et comme tous les joueurs de Liga, il possède une clause libératoire. Comme Zubimendi, celle-ci s’élève à 60 millions d’euros, largement accessible pour Arsenal donc. Mais L’Atlético, l’ancien club de Berta, serait chaud sur le dossier.

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Enfin, pour terminer ce chapitre des milieux offensifs, direction le pays natal de Berta : L’Italie. Côme abrite bien des joyaux, comme son lac ou encore Nico Paz. Le jeune milieu offensif est l’une des révélations de Serie A cette saison. Âgé de 20 ans, formé au Real Madrid, il a décidé de poursuivre sa progression du côté de Côme, promu en Serie A cette saison et entraîné par un certain Cesc Fabregas. Excellent techniquement et doté d’une excellente vision de jeu avec 2 passes clés par match. Mais le Real Madrid a bien compris que le talent est là et est déjà prêt à activer sa clause rachat, comme l’a indiqué Ancelotti il y a quelques semaines : “Nico Paz est notre joueur, on observe constamment son évolution et sa progression en Italie. Nous déciderons à la fin de saison.”

Troisième chantier

Vendre.

Acheter c’est bien, mais Berta va devoir vendre également. C’est un aspect dans lequel il s’est illustré à L’Atlético. Griezmann à Barcelone pour 120 millions, João Felix à Chelsea pour 50 millions, Rodri 70 millions à City ou encore Lucas Hernandez pour 80 millions au Bayern, l’ancien directeur sportif du club espagnol sait faire rentrer de l’argent dans les caisses. Outre les départs libres de Partey, Jorginho et Tierney, d’autres éléments de l’effectif pourraient être poussés vers la sortie.

A commencer par Zinchenko. Habitué à l’infirmerie, c’est l’une des grandes victimes de l’éclosion de Lewis-Skelly dans le couloir gauche de la défense. Avec l’arrivée de Calafiori, il n’est devenu que le 3ème choix dans la rotation au poste d’arrière gauche. Quelques rares minutes au milieu de terrain, mais globalement il n’a plus qu’un rôle anecdotique dans l’effectif, un simple élément de rotation. Avec 10 matchs de Premier League cette saison, et en fin de contrat en 2026, ses semaines dans le nord de Londres sont comptées, lui qui était pisté par Dortmund l’hiver dernier. Estimé à 22 millions d’euros, sa situation contractuelle et son peu temps de jeu devraient cependant faire baisser les enchères.

Trossard pourrait également être un candidat au départ. Comme écrit précédemment, l’attaquant belge a déçu et semble avoir atteint son plafond de verre cette saison. En fin de contrat en 2026, Arsenal ne l’a toujours pas prolongé et pourrait donc quitter le club cet été. Il se murmure que l’Arabie Saoudite serait sur les rangs et prêt à lui proposer un dernier gros contrat. A presque 31 ans, personne ne lui en voudra.

Kiwior pourrait également compléter ce wagon de départ. Lui qui n’a jamais réussi à faire son trou depuis son arrivée en janvier 2023 pour 20 millions d’euros. Il ne joue tout simplement pas en Premier League, bien loin d’un Gabriel ou Saliba. Il n’a joué cette saison qu’en Carabao Cup, en affichant ses habituelles limites comme face à Crystal Palace sur le but de Mateta lors de la victoire 3-2 des Gunners. Il est peu probable qu’Arsenal revoit les 20 millions d’euros investis sur le polonais. La question de Fabio Vieira va également se poser.

D’autres éléments pourraient accompagner les retours de prêts de Neto et Sterling et ce premier wagon de départs. On parle ici de Gabriel Jesus et Tomiyasu. Mais, les deux étant gravement blessés, ils sont tout simplement invendables.

Au total, avec les fins de contrats, les retours de prêt et les départs probables, on pourrait avoir jusqu’à 8 joueurs qui quittent le club cet été.

Les derniers besoins

Enfin, pour compenser les départs de Tierney et probablement Kiwior et/ou Zinchenko, Berta pourrait renforcer un minimum la défense et lui donner un peu de profondeur. Même si la défense est l’énorme satisfaction de la saison, Arsenal étant meilleure défense de Premier League, ne compter que sur MLS / Calafiori / Saliba / White / Timber peut être un risque. La polyvalence n’est pas une réponse à tout, les déboires de la saison actuelle en sont le parfait exemple.

Berta va devoir compenser le départ de Neto. Prêt totalement anecdotique du gardien de Bournemouth, une doublure à Raya est attendue. Acheter un gardien, encore. La cible prioritaire pour ce rôle de doublure est le gardien de l’Espanyol Barcelone Joan Garcia. Hyper côté en Espagne, il est sans aucun doute le futur de La Roja à ce poste. Arsenal avait déjà essayé de le faire venir l’été dernier. Avec une clause libératoire à 30 millions d’euros, l’Espanyol ne souhaitait pas négocier et attendait que les Gunners payent la clause. Et tout porte à croire que ce sera la même chose lors du prochain mercato.

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Cependant, même si le profil paraît parfait aux yeux d’Arteta, plusieurs interrogations : est ce bien nécessaire de mettre 30 millions d’euros sur une doublure ? Joan Garcia accepterait-il un simple rôle de doublure ? Réponse dans les prochaines semaines.

Enfin, Andrea Berta va aussi devoir travailler sur les prolongations de contrats des cadres assez rapidement. Saliba, Saka, Gabriel… Une vague de prolongation est attendue, sous peine de se retrouver sous pression pour les prochains mercatos.

Des chantiers (trop) vastes ?

Des renforts en attaque, au milieu, en défense, un gardien… Renforcer le 11 de départ mais aussi une profondeur actuellement peu performante, le tout avec un budget qui n’est pas illimité. Mais comment Andrea Berta va faire ?

Ce qui est clair, c’est qu’après 2 mercatos ratés, les attentes sont immenses sur ce prochain mercato estival. Totalement largué par Liverpool en championnat, les Gunners ont encore la Champions League pour espérer gagner un trophée cette saison, trophée qui les fuit depuis maintenant pas mal de saisons.

De lourds investissements sont attendus pour renforcer le 11 et donner à Arteta les outils pour enfin gagner cette Premier League, après avoir terminé deux saisons de suite (peut être trois) à la seconde place du classement.

L’ancien directeur sportif de l’Atlético va devoir rapidement se montrer à la hauteur, installer sa méthodologie et rassurer les fans sur l’ambition du board après un mercato d’hiver 2025 immobile malgré des besoins criants.

Chose rassurante, respecter une logique économique et un cadre défini, il a connu ça en Espagne. Il n’a pas peur de casser la banque pour renforcer le 11 de départ : Julian Alvarez pour 75 millions d’euros, João Felix acheté 120 millions d’euros ou encore Lemar pris à Monaco pour 72 millions d’euros.

Pour équilibrer au mieux sa balance économique durant son mandat à Madrid, il n’a pas hésité à utiliser la politique du joueur libre pour donner à Simeone une profondeur d’effectif acceptable. Söyüncü, Azpilicueta, Witsel, Marcos Paulo, Hector Herrera, Fernando Torres… Berta n’a pas hésité à faire venir librement des joueurs pour peaufiner son effectif. Certes des joueurs qui ne jouent pas les premiers rôles, qui ne sont plus de première jeunesse. Mais, des joueurs capables de répondre présent si besoin. Il suffit de voir le palmarès de l’équipe emmenée par Simeone pour s’apercevoir que ce n’est pas une mauvaise stratégie.

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Renforcer l’attaque, le milieu, la défense, trouver un gardien, les prolongations, vendre… Nouveau directeur sportif d’Arsenal, Andrea Berta a du plain sur la planche pour préparer le mercato estival 2025 qui s’annonce comme le plus chargé de ces 10 dernières années. Monsieur Berta, bon courage. Et bonne chance.

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