Les Girondins sombrent à Fred Aubert : joueur par joueur, Stade Briochin-Bordeaux | OneFootball

Les Girondins de Bordeaux ont encore déçu ce week-end avec une 8e défaite de la saison contre le Stade Briochin (1-0). Cette contre-performance au Stade Fred Aubert enterre définitivement leurs espoirs de montée en National 1. Entre jeu inefficace, erreurs tactiques et manque de réaction collective, le club bordelais semble s’enliser dans la crise. Retour sur une rencontre catastrophique avec l'analyse joueur par joueur, et le déchiffrage des choix de l’entraîneur. L’avenir des Girondins s’assombrit un peu plus…

Bruno Irlès, entraîneur des Girondins : une composition d'équipe ratée et une préparation de match dans la même veine. Jamais l'équipe de Bruno Irlès n’a eu de jus pour se surpasser, et ses joueurs sont apparus fatigués. L’équipe est enfermée dans un schéma de jeu stéréotypé : on balance devant sur les deux tours Beugre et Carroll pour espérer des déviations. Son entêtement à aligner ces deux joueurs au profil similaire a plongé l’équipe dans les mauvais résultats. Il a préféré casser ce qui fonctionnait avec l’entente Carroll-Merdji et le jeu sur les côtés pour privilégier le temps de jeu de Beugre qui devient malgré lui le symbole du désastre collectif. Enfin, son coaching en cours de match est inefficace.

Lassana Diabaté : concentré, il sort une parade déterminante en deuxième période. Au final, il craque à la 80e et s'en prend verbalement à sa défense qui est en retard sur cette action.Jean Grillot : Moins en verve que d’habitude, il a souvent eu un temps de retard dans cette partie lors de ses interventions.

Nassim Ranem : solide dans les duels, il a une balle d'égalisation en fin de rencontre sur un corner, mais il n'arrive pas à la convertir.

Youssouf Assogba : il multilplie les relances ratées. L’adversaire avait ciblé son côté en insistant avec des attaques placées et du jeu long à droite. Remplacé à la 58e par Trichard. Ce dernier est en retard défensivement sur le but briochin.

Nathanael Bai : Il a débuté latéral gauche pour terminer latéral droit. Trichard incertain a débuté le match sur le banc de touche. Lui aussi, il a été plus en dedans, et moins acteur du jeu que lors des matchs précédents.

Thomas Trazié : très actif en début de rencontre pour couper les attaques adverses, il a finalement sombré dans le marasme collectif. Il a joué "pépère" sans dépasser sa fonction de milieu de terrain. Ce n'est pas le seul avec cette attitude.

Adrien Louveau : il a beaucoup de déchet technique. Il est en grande difficulté en milieu de première période. On sait que c’est un défenseur central replacé cette saison au milieu du terrain. Son manque d'adresse et d'automatismes à ce poste est criant sur ces matchs couperets. Remplacé à la 78e par Yambéré qui évolue au poste de milieu défensif. Le capitaine bordelais à une occasion franche de marquer de la tête qu’il rate.

Emeric Depussay : dans un rôle hybride de milieu droit en phase défensive, il prend l’axe sur les phases offensives. Le manque de connivence avec ses pertenaires ce qui a engendré de nombreux ballons perdus. C’est trop. Remplacé par Diallo à la 58e minute.

Yvan Ikia Dimi : cette nouvelle organisation jeu avec deux tours devant (Beugré-Carroll) minimise son potentiel sur le côté, car le jeu bordelais est devenu axial. Finalement, il livre un match moyen et sans étincelles. Il a été averti d’un carton jaune. Remplacé à la 77e par Yanis Merdji qui évolue sur un côté pour laisser l'axe à Carroll et Beugre.

Étienne Beugre : il avait raté plusieurs entraînements la semaine précédant cette rencontre. Finalement, il joue 90 minutes bien moins intéressantes que face à Saint-Malo. Il est trop lent dans ses enchaînements, ce qui pénalise le jeu des Girondins. Techniquement, il a montré ses limites une nouvelle fois.

Andy Carroll : obligé de se désaxer pour laisser de l’espace à Beugre dans l’axe, on note une remise intéressante pour l'attaquant ivoirien (71e). Son influence dans le jeu des Girondins a disparu depuis cette association avec Beugre. Physiquement, il a été sans capacité d’accélération. À mettre à son crédit, un tir en pivot bien exécuté qui passe au ras du poteau des Griffons.

Nicolas Pietrelli

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