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·27 avril 2025

Les joueurs ETRANGERS battent un nouveau record en SERIE A, les ITALIENS en payent les conséquences

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Comme le raconte La Stampa, Sebastian Otoa du Genoa et Sergiu Perciun du Torino ont marqué l’histoire de la Serie A en portant à 401 le nombre d’étrangers ayant joué cette saison, dépassant largement l’ancien record de 377. Ce chiffre pourrait encore augmenter, cinq journées restant à disputer, où les clubs alignent souvent de jeunes joueurs. Cette situation est préoccupante pour le football italien et le sélectionneur Luciano Spalletti : seulement 32 % des joueurs utilisés sont italiens, une proportion historiquement basse.

Depuis plusieurs années, la tendance à recruter à l’étranger est favorisée par le « Décret Croissance », qui offre des avantages fiscaux pour l’embauche de joueurs étrangers. Cette saison, 77 nationalités sont représentées en Serie A. La France domine avec 45 joueurs, suivie par l’Argentine (28) et l’Espagne (24). Certains pays, comme la Nouvelle-Zélande ou l’Arabie Saoudite, sont représentés par un seul joueur.


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L’internationalisation est renforcée par la recherche de nouveaux marchés, le coût moindre des jeunes étrangers et l’arrivée de nombreux propriétaires étrangers à la tête des clubs italiens. L’Udinese est le club le plus international, n’ayant aligné que trois Italiens et utilisant 27 étrangers, parfois en constituant un onze entièrement étranger. À l’opposé, Cagliari est le club le plus « italien », avec 12 joueurs nationaux.

Seules trois équipes (Cagliari, Empoli et Monza) ont débuté leur dernier match avec une majorité d’Italiens. Cette tendance met en danger le développement de talents locaux, rendant la tâche plus difficile pour l’équipe nationale italienne. Inverser la situation serait complexe sans enfreindre les principes européens de libre circulation des travailleurs établis par l’arrêt Bosman. Le franchissement symbolique du cap des 400 étrangers en Serie A appelle ainsi à une profonde réflexion pour préserver le savoir-faire italien dans le football.

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