Lions : "Ils ont tiré une balle dans le dos de leur propre club" | OneFootball

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·18 mars 2025

Lions : "Ils ont tiré une balle dans le dos de leur propre club"

Image de l'article :Lions : "Ils ont tiré une balle dans le dos de leur propre club"

Bernard Lions s'est longuement exprimé sur les incidents qui ont émaillé la rencontre entre Montpellier et Saint-Étienne, sur le plateau de L'Équipe du soir. Le journaliste du quotidien sportif se montre très critique envers les ultras pailladins qui ont causé l'arrêt du match et ont condamné leur club.

"Je trouve que les supporters de la Butte Paillade ont torpillé le club. Lorsque Stassin signe son doublé, on est qu'à la 53e minute. Montpellier est à onze contre dix et que tu joues contre une des plus faibles équipes en défense de la Ligue 1. Le match n'est pas terminé, il restait au moins 40 minutes. Les incidents ne sont pas arrivés à la 90e minute, ils sont arrivés à la 53e minute (ndlr : 57e). Tu as l'impression qu'ils n'attendaient que ça pour couler leur club. Alors je sais qu'il y a des rancœurs qui sont latentes depuis plus d'une saison contre cet effectif-là, contre ces joueurs-là. Ils ont tiré une balle dans le dos de leur propre club. C'est ça que je trouve incroyable. Après, on nous parle des ultras qui sont là pour soutenir le club, défendre l'idée d'un football populaire et défendre leur club parce qu'ils font tous les déplacements etc mais là on a la preuve par l'absurde. En plus, derrière, il reste huit matchs. Ok ils sont largués au classement mais sur les huit derniers matchs, ils vont jouer cinq des sept derniers. Mathématiquement, ce n'est pas terminé. La dangereuse incertitude du sport, c'est que tant qu'on n'a pas sifflé la dernière seconde, du dernier match, tout reste possible. Là, ils ont décidé que non. On a l'impression qu'ils n'attendaient que ça.


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Pourtant, le club de Montpellier a fait beaucoup de prévention. Il y a eu des réunions, on a eu une interdiction de déplacement des supporters stéphanois (ndlr : Dont on ne comprend toujours pas pourquoi cette sanction revient dans le narratif des autorités et des journalistes suite aux incidents qui ont émaillé la rencontre). 170 policiers de mobilisés, 253 stadiers. Dispositif qui a d'ailleurs évité que cela dégénère à la sortie du stade. Lorsque les CRS les ont expulsés, tu t'attendais à une bataille rangée dehors mais dehors, il y avait des CRS avec des gaz lacrymogènes, ils étaient casqués et armés et là tout le monde s'est évaporé. On a coulé le club. J'ai beaucoup de peine pour la Paillade, j'ai beaucoup de peine pour la famille Nicollin parce que franchement, ils ne méritaient pas ça."

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