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·13 mars 2025
Manquant de répondant, le LOSC a laissé passer sa chance

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·13 mars 2025
Après un match compliqué, le LOSC s’est incliné face au Borussia Dortmund (1-2), quittant la compétition avec des regrets. Si Lucas Chevalier a une nouvelle fois brillé par ses arrêts décisifs, évitant une addition plus lourde, ses coéquipiers ont semblé en grande difficulté, notamment sur le flanc droit. Entre manque d’impact au milieu de terrain et défense fébrile, retour sur une soirée frustrante pour les Dogues.
Une nouvelle fois, Lucas Chevalier aura éclaboussé la rencontre de son talent, prouvant ainsi son statut d’international français. Infranchissable lors de la première période, l’ancien Valenciennois s’est illustré en repoussant la frappe de Julian Ryerson à la 19ᵉ minute, puis en réalisant un double arrêt salvateur face à Serhou Guirassy à la 20ᵉ. Dernier rempart lillois, il ne pourra cependant empêcher Emre Can de réduire le score sur penalty à la 54ᵉ, ni Maximilian Beier de doubler la mise pour Dortmund à la 65ᵉ. Avec ses quatre arrêts, le Français de 23 ans n’a sans aucun doute pas à rougir de sa performance.
Après cette élimination, la triste sensation d’un match pas pleinement disputé par les Lillois ressort. En retard sur la majorité des ballons, les Dogues n’auront jamais vraiment su poser le pied sur le ballon, mais surtout inquiéter durablement le portier suisse Gregor Köbel. En totalisant un faible total de quatre tirs cadrés, les hommes de Bruno Génésio auront peiné à se montrer dangereux, se heurtant à une défense Nico Schlotterbeck – Emre Can des grands soirs. Triste constat donc pour Benjamin André et ses coéquipiers, qui n’ont pas souvent habitué le stade Pierre Mauroy à ce genre d’attitude.
Benjamin André (LOSC) : « Ce qui est décevant, c’est qu’on n’a pas joué »
Face à un Julian Ryerson omniprésent et un Maximilian Beier décisif, le flanc droit lillois, composé de Thomas Meunier et Rémy Cabella, s’est montré en nette difficulté. En manque de vitesse et de justesse technique, ce dernier comptabilise d’ailleurs un triste total de 15 ballons perdus. La soirée compliquée de Thomas Meunier s’illustre également par le penalty concédé après avoir accroché Serhou Guirassy dans la surface, une faute transformée avec brio par Emre Can à la 54ᵉ minute. Le second but du BVB provient également de ce côté : Maximilian Beier, laissé seul, ajuste Lucas Chevalier d’une frappe surpuissante à la 65ᵉ minute. Des prestations qui devraient sûrement questionner Bruno Genesio dans les prochains jours.
Thomas ASSIOUI
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport