Ni transfert(s), ni droits TV : la DNCG serre la vis avec les budgets des clubs de Ligue 1 | OneFootball

La Direction nationale du contrôle de gestion a donné des consignes particulières aux clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 : ne pas compter la majorité de leurs revenus antérieurs (droits TV et transferts) dans leur budget annuel.

Les choses ne seront plus (jamais ?) comme avant. C’est le discours qui a été tenu par la Direction nationale du contrôle et de gestion (DNCG) ce lundi, lors d’un bureau de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Représentée par Jean-Marc Mickeler, son président, elle a, selon les informations dévoilées par L’Équipe, tiré la sonnette d’alarme en demandant aux clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 de ne pas comptabiliser le moindre centime de recettes issu des droits TV. L’institution se veut vigilante alors qu’il n’y a désormais plus aucune certitude autour de cette source potentielle de revenus.

La fin des budgets fantasques ?

Jean-Marc Mickeler, qui dirige également la branche Audit et Assurance au niveau mondial chez Deloitte, ne souhaite plus « laisser dériver les comptes des clubs » année après année. Jusqu’ici, la DNCG ne voyait pourtant pas de problème au fait de perdre 1,2 milliard d’euros, montant perdu par les clubs professionnels français la saison dernière. Pour ce faire, ses deux souhaits sont : que les clubs arrêtent de faire figurer des ventes irréalistes dans leur budget prévisionnel et diminuent drastiquement leur masse salariale.

Le problème est « structurel » aux yeux de la DNCG, qui craint que tous les clubs ne parviennent pas à terminer, voire à débuter, l’exercice prochain (2025-2026).