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·31 mars 2025
Stade Rennais - Habib Beye annonce la couleur à ses joueurs pour la fin de saison rennaise

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·31 mars 2025
La réaction d'Habib Beye, entraîneur du Stade Rennais FC, après la victoire face à Angers SCO (0-3, J27 L1).
Dimanche après-midi, le Stade Rennais FC s'est offert un petit carton en Anjou, s'imposant très largement face à Angers SCO (0-3, résumé), lors de la 27ème journée de Ligue 1. En conférence de presse d'après-match, Habib Beye (47 ans), l'entraîneur du club breton, a débriefé cette belle victoire, qui rapproche sensiblement son équipe du maintien.
"Sur la première période, on est en contrôle, sauf sur les cinq dix dernières minutes où on met moins de rythme et on a moins de qualité technique. Et on leur permet de venir chez nous. Mais je trouve que la première mi-temps est maîtrisée dans la qualité de notre jeu et les cinq positions que l’on voulait avoir très hautes sur la sortie de balle. Sur les cinq dernières minutes, on leur donne des situations pour penser qu’ils peuvent nous challenger. On aurait dû mener plus largement. On a eu un début de deuxième mi-temps compliqué, un peu à l’image de celui de Lens, où on n’est pas loin de concéder un but. L’entrée d'Azor Matusiwa et d'Ismaël Koné nous a redonné de la maîtrise et du contrôle sur le match. Et de dominer la rencontre avec un score mérité", a estimé le technicien des Rouge-et-Noir.
L'ancien tacticien du Red Star FC 93 en est conscient : le SRFC, douzième du classement avec 32 points au compteur, se rapproche grandement de son maintien dans l'élite hexagonale. Mais Habib Beye ne compte pas donner de confort à ses joueurs et sera exigeant jusqu'au terme de cette saison 2024-2025.
"Il reste sept matches à jouer et 21 points à prendre, je ne pense pas qu’on soit à 21 points du 16ème de Ligue 1. Je veux que mes joueurs, le club, tout le contexte gardent énormément de passion sur les sept derniers matches, avec la volonté de les gagner. Et je serai intransigeant là-dessus, car quand vous donnez du confort, vous êtes punis. C’est ce que je leur ai dit à la causerie : où on était (à mon arrivée), on se regardait tous les jours avec un soupçon de peur et de crainte, et il ne faudrait pas que ce match nous remette dans cette situation", a conclu Habib Beye.