La qualification pour une Coupe d’Europe « va se jouer jusqu’à la fin » selon Lucas Chevalier (LOSC) | OneFootball

Peu inquiété lors de la rencontre, Lucas Chevalier poursuit sa série d’invincibilité face au RC Lens (1-0). Le portier du LOSC revient sur la victoire des siens à l’occasion du 100e derby du Nord en Ligue 1.

Ce n’était pas un grand match, mais il fallait prendre les 3 points, c’est ce que vous avez fait.

« Oui, ça se gagne ou ça se perd (la rencontre), mais on l’a gagné aujourd’hui. Avec un match en deux temps où on a maîtrisé notre sujet en première mi-temps, et je pense qu’on aurait dû rentrer avec plus que 1-0 à la pause. Comme un air de déjà-vu où en deuxième mi-temps on arrive à moins maîtriser les choses et puis on fait espérer un peu l’adversaire. Donc il y a eu quelques situations un peu chaudes, mais je pense que dans l’ensemble, la meilleure équipe a gagné.

Vous passez devant Lyon et Strasbourg, vous revenez à deux points de Marseille. Il y a donc un énorme espoir de rejouer le Ligue des champions ?

Je pense que ça va se jouer jusqu’à la fin. On voit qu’on a lâché des points, mais comme tout le monde au final. Ça prouve aussi que le championnat est relevé. Ce n’est pas parce qu’on joue des équipes du bas de tableau que les victoires seront acquises. Ce sera à nous d’essayer d’être le plus sérieux possible. On ne gagnera pas tous les matchs jusqu’à la fin, j’espère (que si), mais je ne pense pas, parce que c’est comme ça, c’est dur, c’est le foot. On commence aussi à être un peu fatigués de cette saison, que ce soit physiquement ou mentalement. On a aussi un match par semaine, donc à chaque fois, on pourra bien se reposer entre les deux. Mais oui, ça va être excitant pour tout le monde.

Vous n’avez pas perdu un seul derby depuis le début. Vous êtes la bonne étoile ?

Franchement, c’est magnifique. À six reprises (4 victoires, 2 matchs nuls). C’est une belle satisfaction. Je pense que ce n’est pas facile de réaliser ce genre de performance. C’est toujours des matchs si particuliers. Peut-être que la pression est aussi personnelle par rapport à moi, la région d’où je viens, tout ce que je représente et tout ce qu’il y a autour de moi, qui ne sont pas forcément Lilois (sa famille). Ça fait trois ans que je suis assez tranquille avec ça. C’est moi qui peux un peu chambrer. »

Propos recueillis par Enzo PAILOT

Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport