Montpellier : "Il faut avoir de la dignité et un peu d’orgueil" réclame Jean-Louis Gasset | OneFootball

Jean-Louis Gasset, entraîneur du MHSC, s’est exprimé sur la fin de saison qui attend ses troupes.

Une décision qui ne fait pas du tout ses affaires. Ce mercredi, la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a effectivement annoncé le match perdu par Montpellier face à l’AS Saint-Étienne sur le score de deux buts à zéro. Ce dernier avait été définitivement arrêté après plusieurs jets de fumigènes et de sièges sur la pelouse du stade de la Mosson. Les supporters locaux avaient atteint un point de non-retour face à leur formation, bonne dernière de Ligue 1. En marge de la réception du Havre, ce dimanche après-midi (17h15) qui se disputera à huis clos, Jean-Louis Gasset était présent en conférence de presse. L’occasion pour le doyen des entraîneurs français d’exiger bien plus de ses hommes.

"J’ai la sensation qu’un match de football, c’est 95 minutes, il y a toujours 4, 5, 6 minutes d’arrêt de jeu. On a joué contre St-Etienne même pas 60 mn, donc je peux tout entendre, comme dans toute décision que la commission prend. C’était dans les 4 possibilités. Mais pour moi, il me manque quelque chose, à 11 contre 10, à 35 minutes de la fin, on ne sait jamais et on ne saura jamais…" fait-il savoir, dans un premier temps, dans des propos retranscrits par nos confrères du Midi-Libre avant de revenir sur le pourcentage de chances de voir son MHSC être relégué en Ligue 2. "Pratiquement, mais pas mathématiquement, mais s’il reste un pour cent, on joue ce pourcent".

Tout n’est pas perdu, selon Gasset

Bon dernier, Montpellier accuse neuf points de retard sur le seizième et barragiste… qui n’est autre que son adversaire du week-end. Le Havre prend des points depuis quelques semaines désormais et semble bien décidé à rester en Ligue 1 la saison prochaine, même si tout peut encore changer lors des sept prochaines journées de championnat. Pour Jean-Louis Gasset, quoi qu’il arrive, il faudra voir "un peu d’orgueil, parce que depuis le 2 février, on n’a pas gagné un match. On a marqué un but en huit matchs. On ne peut pas finir une saison comme ça, il faut arrêter l’hémorragie, il faut avoir de la dignité et arrêter la spirale des défaites, au moins qu’on finisse la tête la plus haute possible" enchaîne l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, qui n’est toutefois "pas arrivé à rentrer dans la tête" de ses joueurs. "Je ne connais pas leur réaction. J’espère, voir une bonne équipe de Montpellier, gagner des matchs, retrouver des sourires. Mais je ne suis pas sûr, je ne suis sûr de rien." Premier verdict ce dimanche, dans un stade de la Mosson qui sonnera creux.

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